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MessagePosté: Dim 09 Sep 2007 - 18:31 
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Inscription: Sam 10 Juin 2006 - 22:55
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Localisation: not in kansas
aaaaaaaah tiens j'ai trouvé une autre référence ^^

Stephen King et LOST vont de paire > le King écrit souvent des reviews (je crois que c'est dans le Times, non?) où il encense Lost ; et pour un lost-king-fan, les références au King dans la série, bien que rares, sautent aux yeux, mais vous avez déjà parlé de Carrie alors laissez-moi ajouter...

... une référence à "Ecriture, Mémoire d'un métier", un essai sur le langage et le métier d'écrivain par le King.

En effet, si dans l'épisode 304, Every man for himself, la référence à Mice and Men est évidente, celle-ci l'est beaucoup moins ; il se peut même que ce soit une parfaite coïncidence due au choix de la série de chiffres culte, mais connaissant l'attrait réciproque entre le King et Lost, j'ai trouvé ça intéressant.

Dans "Ecriture...", King veut faire comprendre au lecteur qu'écrire est en soit un acte qui peut être considéré comme de la télépathie. Il demande au lecteur d'imaginer une table, sur cette table une cage avec dedans un lapin blanc qui possède un énorme 8 bleu tatoué sur le dos. Il dit ensuite en gros que lui et le lecteur n'ont peut-être pas imaginé la même table et la même cage, mais que tous deux ont parfaitement visualisé le lapin blanc avec le huit bleu sur le dos, les deux éléments clé, et ce malgré la distance géographique et temporelle qui peut séparer l'écrivain de son lecteur. Il prouve ainsi qu'en soit, l'écriture peut être considéré comme un moyen "télépathique" d'envoyer par-delà l'espace et le temps des images mentales précises à des gens qu'il n'a même jamais rencontré.

En lisant, j'ai tout de suite repensé au lapin blanc, flanqué d'un énorme HUIT, enfermé dans la cage que secoue Ben pour faire semblant de tuer l'animal, en fait drogué. Surtout en considérant que par ce biais Ben fait croire à Sawyer qu'ils lui ont implanté quelque chose...

Involontaire ou pas, j'ai trouvé la référence intéressante ^^


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MessagePosté: Mar 11 Sep 2007 - 01:02 
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Comme toi GRLC je suis un fan de Stephen King et la référence que tu as trouvé est superintéressante car le détail retrouvé dans lost est trop identique (lapin blanc avec 8 ) pour que cela soit du au hasard.

Je crois aussi que les expériences parapsychologiques de Desmond est en partie inspirée du livre de Stephen King 'dead zone'. Ce livre était lui même basé sur la vie du célèbre parapsychologue Peter Hurkos. Ce dernier avait déclaré avoir acquis des pouvoirs de divination après être tombé d'une échelle voir . http://www.stephanyhurkos.com/peter_biofrench.htm.

Desmond après avoir tourné la clé de sécurité se retrouve allongé sur du parquet. Il regarde autour de lui et voit un pot de peinture rouge renversé et une échelle à terre. Ses pouvoirs parapsychologiques débutent donc de la même façon que Peter Hurkos en tombant d'un échelle.Image

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MessagePosté: Mar 11 Sep 2007 - 11:39 
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Inscription: Sam 10 Juin 2006 - 22:55
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Localisation: not in kansas
La comparaison Desmond/Johnny Smith de Dead Zone est intéressante en effet, mais elle me fait un peu peur... car sans spoiler, quand on sait à quel point Dead Zone est un bouquin froid avec une fin cruelle comme c'est pas permis...

Mais effectivement comparason interessante : Johnny Smith se pose la question de savoir si son don lui vient de Dieu (idée de religion très présente dans le bouquin), et il faut savoir qu'il lui arrive de mal interpréter ce qu'il voit...

Spoiler:

surtout sa vision "finale" avec le tigre et le rideau bleu : il n'est en fait pas destiné à tuer Stillon, mais juste à le pousser à l'erreur !



Comme Desmond qui, si on en croit le dernier épisode, a fait une bourde en poussant Charlie à désactiver The Looking Glass (moi je suis persuadé que les gens du cargo sont méchants et quand on voit la gueule de Jack dans le FF, on peut effectivement penser que Desmond a fait une bourde ^^)


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MessagePosté: Mar 11 Sep 2007 - 17:00 
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Localisation: Je vous le direz pas... non mais ho^^
Et dans Dead Zone Johnny acquiert son aptitude suite à une coup violent sur la tête (le coma n'est pour moi qu'une autre conséquence de ce coup)
Comme une chute d'un escabeau puis un coup de batte de baseball puis une explosion puis un coup de rame :mrgreen:

_________________
Verra bien qui verra le dernier !
La direction décline toute responsabilité en cas des non-véracité de mes hypothèses et ces dernières n'engagent que moi-même!
Un magicien n'arrive jamais en retard ni en avance d'ailleurs, il arrive précisément a l'heure prévue (Gandalf)


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MessagePosté: Mer 12 Sep 2007 - 20:01 
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Inscription: Ven 11 Mai 2007 - 13:54
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J'ai été choqué pendant les premiers épisodes des nombreux échos que LOST faisait avec l'oeuvre de King dans mon esprit, et plus particulièrement La Tour Sombre.

Si vous n'avez pas lu ce monument de la littérature "pop", arrêtez de lire pour ne pas vous faire spoiler, éteignez votre PC, courrez chez votre libraire vous procurer les 7 tomes, et commencez en la lecture immédiatement.

En vrac voici quelques éléments m'ayant fait intuiter un lien fort entre les deux oeuvres :

Le handicap de Locke, le même que Susannah/Odetta/Detta/Mia...(Elle et Locke auront d'ailleurs l'occasion de se venger du responsable de ce handicap)

Le problème de drogue de Charlie, isolé dans un lieu ou il n'a (a priori) aucune chance de trouver de la came, comme Eddie Dean.
La relation Charlie/Liam et celle entre Eddie et son frère vis à vis de la dope est d'ailleurs étrangement similaire...

Le premier hatch découvert m'a furieusement rappelé les installations trouvées par Jake dans "Les Loups de la Calla"

Ces mêmes "loups" dont la principale occupation semble etre d'enlever des enfants, comme certains Autres

Il y a aussi cette ambiance d'un monde étrange, qui a 'changé', qui plane...

Je n'ai donc vraiment pas été étonné lorsque j'ai appris tout le respect que King avait pour LOST et Abrams et Lindelof, et qu'il leur aurait cédé les droits de la Tour Sombre pour 19$.

Enfin, j'ai adoré que Ben demande du King à Locke au lieu du Dostoievski qu'il lui propose et que le bouquin du club de lecture des Others soit Carrie.

Le King mérite bien qu'on lui fasse honneur pour sortir de son image d'écrivain d'épouvante dont les bouquins donnent à 90% des bouses sur écrans, qu'il a auprès du grand public.

Enfin, la Tour Sombre flirte allègrement avec les dimensions et réalités parrallèles, et si un New-Yorkais avait assisté à plusieurs passages de Roland dans notre Monde à plusieurs années d'intervalle, il aurait été persuadé que ce dernier ne viellissait pas...
En extrapolant un peu on peut donc imaginer que Abarms, lindelof et Cuse apparaitront dans leur propre rôle dans le season finale de la saison 5.

Plus sérieusement, je conseille à tous de se rappeler de la fin de la saga, et de repenser à "Flashing before your eyes", à Matrix et à l'Ourobouros porté par Mme Hawkins ;)


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MessagePosté: Lun 05 Nov 2007 - 01:28 
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Naufragé
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Inscription: Sam 10 Juin 2006 - 22:55
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Oh mais oui evresky en effet !!!

La comparaison avec la Tour Sombre m'avait échappée, mais une fois qu'on y pense... installations souterraines abandonnées, junkie, handicap...

Et Jake Chambers doué du Shining, comme le petit Danny dans le livre éponyme !!!! ça rappelle Walt !!!
En effet on ne compte plus le nombre de gamins possédant un don dans les oeuvres de King, souvent un don :biz:arre qui leur attire des ennuis - généralement le Shining...

Spoiler:

et l'artiste peintre du tome 7 - dont j'ai oublié le nom - celui qui est capable de rendre réel ce qu'il dessine... Walt regarde des oiseaux dans un livre et pof ! un oiseau vient se cogner dans la vitre !)



evresky a écrit:
Je n'ai donc vraiment pas été étonné lorsque j'ai appris tout le respect que King avait pour LOST et Abrams et Lindelof, et qu'il leur aurait cédé les droits de la Tour Sombre pour 19$.


19 dollars, vraiment ? ^^ loooool il a vraiment poussé le vice du 19 ^^

Et pof encore un élément : la répétition incessante du 19 et du 1999 surtout dans les trois derniers tomes... sachant qu'ils sont sortis à peu près juste avant le début de la série... ou pendant la première saison ^^

Franchement, je crois qu'en 4-5 posts on vient de décerner officiellement le King comme source majeure d'inspiration des scénaristes de LOST :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: (ralalalalala, les fans et leur objectivité tronquée :rire: 8) )

Long vie au King ! Comme à Commala !


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MessagePosté: Lun 05 Nov 2007 - 03:10 
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Inscription: Mer 02 Mai 2007 - 02:31
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GRLC a écrit:
Franchement, je crois qu'en 4-5 posts on vient de décerner officiellement le King comme source majeure d'inspiration des scénaristes de LOST :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: (ralalalalala, les fans et leur objectivité tronquée :rire: 8) )

Long vie au King ! Comme à Commala !


D'accord avec toi GRLC. Je porte un toast au King. Image

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MessagePosté: Lun 07 Jan 2008 - 00:39 
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Inscription: Ven 11 Mai 2007 - 13:54
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Apparemment on est pas les seuls à y penser...

Je viens de tomber sur cet article, qui contient quelques références que l'on a raté...

Citation:
http://www.lematin.ch/pages/home/loisirs/cinema/loisirs_cinema?contenu=320162

Pour comprendre «Lost», lisez Stephen King

Rafael Wolf - 03/11/2007
Le Matin Dimanche

Les créateurs de «Lost» le disent eux-mêmes: leur bébé a été fortement influencé par le célèbre romancier. A tel point que certains fans n'hésitent plus à croire que Stephen King participe secrètement à la conception de la série


Et si «Lost» devait tout à l'univers de Stephen King? C'est en tout cas ce que laissent croire Damon Lindelof (cocréateur de la série) et Carlton Cuse (producteur) dans l'un des bonus proposés dans le coffret DVD de la saison 3.

«Le fléau», matrice de «Lost»
Certes, «Lost» fourmille de multiples références littéraires, d'«Alice au pays des merveilles» à «Sa Majesté des mouches» en passant par «Des souris et des hommes» ou «Une brève histoire du temps». Mais comme le soulignent Damon Lindelof et Carlton Cuse, grands fans du maître de l'horreur, King semble bien être LA référence majeure de la série.

«Le fléau», a eu une grande influence sur «Lost», affirme Carlton Cuse. Une autre longue histoire qui part dans tous les sens. Dans ce livre, tous les humains sont morts d'un virus, sauf quelques personnes. Ces survivants se rassemblent et apprennent à se connaître. C'était un excellent modèle pour «Lost».»

Juliet adore Carrie
La saison 3 débute qui plus est par un club de lecture où Les Autres débattent de «Carrie». Dans l'épisode «De l'autre côté», nous assistons à un argument entre Juliet, dont c'est le roman préféré, et Adam, qui considère le bouquin comme de la science-fiction pop-corn indigne d'être qualifiée de littérature.

Une opinion que ne partage visiblement pas Damien Lindelof, qui a sans doute dû recevoir le même genre de critique pour «Lost».

«A notre avis, «Carrie» est un excellent livre» affirme-t-il avant de dresser un parallèle entre Juliet et Carrie: «Juliet est à la fois vulnérable et on s'identifie à elle. Mais elle a aussi en elle la capacité de commettre un acte d'une grande atrocité.»

Il est vrai qu'à la fin de la saison 3, Juliet, personnellement responsable de la mort de 13 personnes, est devenue l'égale d'une Carrie aux yeux des Autres. Une femme dont le courroux s'avère particulièrement destructeur.

«Lost» puise dans «La tour sombre»
D'autres emprunts, plus discrets, à Stephen King parsèment encore «Lost». La capacité de Desmond de voir le futur rappelle immanquablement le personnage de Johnny Smith dans «Dead Zone». Et dans les «Tommyknockers», un homme dans la cinquantaine (Locke?) est convaincu de l'importance d'un sas affublé d'un symbole qui, pour lui, signifie «quarantaine».

On pourra encore citer d'innombrables autres parallèles. Mais le plus fondamental, et signifiant, semble bien être «La tour sombre».

Publié entre 1982 et 2005, ce conte en sept tomes suit Roland (Jack?), un pistolero parti à la recherche d'une tour qui se trouve au centre de tous les mondes parallèles qui composent l'univers du livre. Précisons que cette tour est soutenue par un réseau de forces à la fois magiques et magnétiques appelées les Rayons.

Le héros évolue lui-même dans un univers parallèle post-apocalyptique qui garde encore la trace des vestiges culturels et technologiques de notre monde. Un seigneur devenu fou (Ben?) cherche à provoquer la chute de la Tour.

Des réalités parallèles
Les résonances avec «Lost» sautent aux yeux. D'autant plus que dans l'épisode final de la saison 3, Jack lit un journal où l'on peut voir les mots «Tour» et «rayon». Encore mieux: les stations Dahrma sont disposées de la même manière que les Rayons dans «La tour sombre» et certaines portent un nom d'animal, comme dans la saga de King.

De nombreux personnages, tels que Charlie, Locke, Walt, Libby et Aaron, le bébé de Claire, sont directement inspirés de plusieurs héros de «La tour sombre». Une oeuvre littéraire dans laquelle on trouve aussi des créatures étranges qui kidnappent des enfants tous les 23 ans, un nombre récurrent (le 19) et des paradoxes spatio-temporels (on voyage d'une dimension et d'une réalité à l'autre, entre passé et présent).

J.J. Abrams veut adapter Stephen King au cinéma
Si l'on en croit donc la mythologie créée par Stephen King, l'île de «Lost» symboliserait le centre de tous les univers et se situerait dans un espace-temps perturbé, communiquant avec les autres réalités parallèles par des portes, des sas.

Les ponts entre la série et «La tour sombre» sont tels que certains internautes affirment que «Lost» doit être vu comme un tome oublié de «La tour sombre». Mieux! Des rumeurs folles prétendent que King lui-même coécrirait et coproduirait secrètement cette série dont il a déjà dit tout le bien qu'il en pensait dans plusieurs de ses chroniques pour «Entertainment Weekly».

Et comme rien, dans «Lost», ne relève du hasard, J. J. Abrams, le cocréateur de la série, est actuellement en pourparlers avec Stephen King pour adapter les sept tomes de «La tour sombre» au cinéma.

Véritable puzzle d'énigmes et de devinettes, cette saga littéraire, finalement très proche de l'esprit feuilletonesque des séries modernes, pourrait bien contenir toutes les clés des mystères de «Lost».


"L'homme en noir fuyait à travers le désert, et le Pistolero le suivait."

Lisez la suite :)


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MessagePosté: Lun 07 Jan 2008 - 07:28 
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evresky a écrit:
Et comme rien, dans «Lost», ne relève du hasard, J. J. Abrams, le cocréateur de la série, est actuellement en pourparlers avec Stephen King pour adapter les sept tomes de «La tour sombre» au cinéma.



Cela serait aussi grandiose que ""lord of the rings"". Image

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MessagePosté: Mar 26 Fév 2008 - 13:23 
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Episode 4X04 Sawyer lit le livre L'invetion de Morel de Adolfo Bioy Casares

"L’Invention de Morel reprend les données de L'Île du docteur Moreau (H.G. Wells) pour mieux en récuser les conventions. Ici, la trame du récit, mécanique implacable inspirée du roman policier, entraîne le narrateur, réfugié sur une île qu’il croît déserte, dans une énigme métaphysique où il devra choisir entre la prison du réel et l’illusion libératrice d’une existence « holographique », produite par une machine fantastique – l’invention de Morel;
Douloureuse métaphore sur la solitude, sur l’incommunicabilité et sur l’échec de l’amour, cette « fable » – devenue depuis un classique de la littérature contemporaine -, annonce de fait la suite de l’œuvre de Bioy Casares, qui ne cessera d’esquisser, par le jeu de l’écriture, des échappatoires imaginaires à la contingence de l’homme - condamné à la linéarité du temps et de l’espace, et finalement, à la mort"

http://fr.wikipedia.org/wiki/Adolfo_Bioy_Casares


http://www.u-bourgogne.fr/CENTRE-BACHELARD/Z-milner.pdf
Document PDF :? , à lire à partir de la page 3 :wink:

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MessagePosté: Jeu 28 Fév 2008 - 10:26 
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Dread Locke
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Localisation: Nantes
Lily a écrit:
Je connais aussi cette section qui référencie les livres de Lost, j'aime beaucoup. C'est comme ça que je me suis mise à lire sa Majesté des Mouches, et j'espère qu'ils ne vont pas s'inspirer de la fin de ce film, même si ça a l'air de partir pour ! ça va finir en barbecue collectif Lost ! :koi:


Tiens au passage, j'ai pas tout compris à Sa Majesté des Mouches, notamment les passages avec ... la majesté des mouches. Le gosse (Simon je crois) il hallucine où y'a vraiment une tête de sanglier empalée qui lui parle de choses que lui comprend, mais pas nous (enfin moi)?

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MessagePosté: Jeu 28 Fév 2008 - 10:43 
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Messages: 4335
Localisation: Sur Mars...
Pour moi il hallucine quand la tete lui parle :)

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MessagePosté: Ven 07 Mar 2008 - 16:18 
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Inscription: Lun 25 Déc 2006 - 19:45
Messages: 8025
Episode 4x06
Nouvelle station "The Tempest" et nouveau livre " The Tempest" de Sir Shakespeare

Je mets le lien directement , c'est :koi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Temp%C3 ... espeare%29

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MessagePosté: Sam 08 Mar 2008 - 02:09 
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Razorback
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Inscription: Mar 06 Juin 2006 - 17:49
Messages: 149
Localisation: Le Mans
Et toujours SIVA de K Dick, un de mes livres préféré.

http://en.wikipedia.org/wiki/VALIS

Selon l'auteur du bouquin, Jésus est venu sur terre pour délivrer l'homme du déterminisme, une sorte d'anti Mme Hawkin donc. Il matérialise cette idée sous le nom de SIVA.

Enfin bref je sais pas si y a d'autre fanboy de dick ici, mais on retrouve de nombreux thèmes "dickiens" dans Lost, et je conseil vivement la lecture d'au moin siva, ubik et substance mort .


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MessagePosté: Ven 27 Mar 2009 - 23:08 
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Messages: 7524
Localisation: Bensalem
Bon, ça fait un moment que je ne suis pas retournée sur ce topic... A-t-on mis tous les livres qui apparaissent dans Lost ?

Par exmple Ulysses de James Joyce ?
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Wikipédia a écrit:
L'histoire
Le roman relate les pérégrinations apparemment banales de son héros, Leopold Bloom, petit bourgeois sans histoire, d'origine juive (mais dont les parents se sont convertis au protestantisme), à travers des lieux réels de Dublin. L'action se déroule sur la journée du 16 juin 1904, de 8 heures du matin à 3 heures dans la nuit.


Analyse de l'œuvre
La construction du roman fait en réalité référence à L'Odyssée d'Homère, les voyages d'Ulysse étant figurés et parodiés par les déplacements de Léopold dans la ville. Chaque chapitre fait référence de façon cachée aux aventures d'Ulysse, mais aussi à un organe du corps humain, à une couleur, à un art et à un symbole. Les 18 épisodes sont regroupés en trois grandes parties suivant le plan de l'original : la Télémachie, l’Odyssée, le Nostos. Les trois chapitres de la Télémachie ne font pas référence à un organe, mais sont centrés sur un autre personnage, Stephen Dedalus, ami de Léopold. Dedalus figure Télémaque, mais aussi James Joyce lui-même, et également l'auto-biographe de Portrait de l'artiste en jeune homme (1915), quelques années plus tard. Ce roman comporte ainsi plusieurs niveaux de lecture, selon les différentes clés qui le décodent.

La construction et les différentes techniques d'écriture utilisées, qui changent à chaque épisode, obtinrent un large écho lors de sa parution. Rédigé entre 1914 et 1921, il fut publié par épisodes dans une revue américaine, puis censuré. La première parution eut lieu à Paris en 1922, seule parution de la librairie Shakespeare and Company, fondée par une Américaine (Sylvia Beach).

Dans cette œuvre Joyce réinvente le roman plusieurs fois, par les changements de style, en s'affranchissant des barrières du langage, et en déplaçant l'objet du roman: de la narration des événements à la narration elle-même et aux pensées intérieures des personnages. On y suit les pensées telles qu'elles apparaissent, se transforment. Le roman s'achève par le monologue-fleuve de la femme de Léopold, long de 38 pages et découpé en seulement huit phrases.

Ulysse est une œuvre somme, très savante, parodie des épisodes d'Ulysse par des descriptions très basiques et précises des moments de la vie quotidienne, ainsi que du flux des pensées qui en découle chez les différents personnages. Ces descriptions tentent en effet de capturer « ce qu'est la vie » dans le contexte de la modernité du début du XXe siècle.

James Joyce a choisi de narrer un jeudi car c'est le jour de Jupiter dont un symbole est le tonnerre, que Joyce assimile à un appel divin et qui va effectivement se faire entendre aux premières heures de la nuit. La raison pour laquelle Joyce a choisi cette date du 16 juin 1904 alors qu'il n'a séjourné dans la tour Martello qu'en septembre 1904, est évidemment liée à la personne qui a eu le plus d'influence sur sa vie et son œuvre : sa future compagne Nora Barnacle, qu'il avait abordé six jours plus tôt, le 10 juin 1904.




Et le dernier en date : A Separate Reality, de Carlos Castaneda :

Image
J'ai l'impression que ce livre doit un peu ressembler aux Portes de la perception d'Aldous Huxley... Une réalité autre, perçue grâce à des plantes (comme le peyolt) hallucinogènes.
Ce qui nous rappelle un peu les méthodes de Locke pour recevoir des signes, des messages.

Castaneda y raconte une période de sa vie, passée avec une sorte de Chaman nommé Yaqui don Juan Matus, où il absorbe des mixtures qui lui permettent de voir une autre réalité... si j'ai bien compris.

_________________
--toutélié--

Image

La Minute MAD


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