Si on exclut la phrase des scénaristes "Non, ce n'est pas le purgatoire", qules sont les élements dans la série qui nous permttraient d'en douter?
On est à l'épisode 6x12, et hors mis cette phrase, l'idée de perdita fonctionne.
D'autant plus que la notion purgatoire est liée à une religion donnée. Et que l'on parle ici d'un sas entre vie et mort, dans lequel les actions peuvent avoir des conséquences sur la réalité. Certes, c'est très proche mais c'est pas tout à fait pareil.
Et puisqu'on en est à parler des petites phrases des scénaristes, je me souviens de l'une d'entre elles où ils expliquaient que les saisons 5 et 6 allaient bien dérouler car ils savaient ce qu'ils voulaient dire depuis longtemps à la fin de l'histoire. Notamment en référence au tout dernier épisode.
Or, si dès le début, compte tenu du pilote et de la mise en place de l'histoire, les auteurs avaient une idée claire de ce dont l'histoire traitée, c'est qu'il s'agissait de quelque chose de simple, et facilement synthétisable. Et l'idée de perdita en fait partie.
En plus, cette réalité sur l'île, avec ses 2 types ennemis, l'un en blanc, qui habite tantôt au pied d'une statue gigantesque, tantôt dans une cabane qui se déplace et qui a un phare pour voir la vie des gens, qui peut toucher pour guérir ou rendre immortel, et un autre type, en noir, qui se transforme en fumée Noire, qui est invincible, qui peut prendre l'apparence de gens morts, qui scanne, etc, etc....et bien cette réalité-là, décrite comme-ça, elle fait un peu beaucoup merveilleuse, chimérique, fantasmée, enfin ce que vous voulez mais pas parfaitement réelle, quand même, non?
Citation:
Mais alors... quid de la bombe ?
Et oui, quid de la bombe?
Le truc c'est que cette réalité chimérique et fantasmée a des voies de communication avec la réalité et que parmi l'une de ces rares voies de communication, un jour l'armée américaine y a fait passer une bombe.
Voire mieux, puisque on sait qu'il y a eu une "affaire" avec une telle bombe dans le pacifique dans les années 50, peut-être que, les personnages le savaient ou du moins certains d'entre eux, et que c'est leur imagination qui a joué.
Bref, sans calquer pile poil le crash sur l'île au purgatoire, ou EMI, il y a bien une histoire d'expérience, source de changement, pour une bande de personnes, dans un environnement où les frontières entre la vie et la mort sont floues, où la temporalité n'est pas soumise aux mêmes contraintes que dans le monde réel, et où des évènemets relevant de la fantaisie peuvent arriver.
D'un autre côté, cette expérience ne relève pas uniquement d'une expérience mentale d'individus plongés dans le coma. C'est ce que nous montre les auteurs avec la cicatrice d'appendicite de Jack, par exemple.