En réponse à ce post :
http://www.lost-forum.fr/post224377.html#p224377Cette histoire d'étages pyramidaux et d'escalier qui va en rétrécissant me fait beaucoup penser au concept de mise en abîme. Moi personnellement voilà ce que ça m'avait inspiré :
http://www.lost-forum.fr/post218713.html#p218713J'aime bien voir les 6 saisons de Lost non pas comme une histoire linéaire en 6 chapitres mais comme 6 histoires intriquées l'une dans l'autre comme des poupées russes.
On pourrait finalement résumer l'histoire et les thèmes de la série en une saison en imaginant qu'elle soit recomposée pour être une saison unique avec la fin révélant qu'ils se trouvent tous au purgatoire. Mais une série à succès est vouée à durer sur plusieurs saisons, alors on nous dit, non, ce n'est pas le purgatoire, ce n'est pas qu'une poupée, il y a quelque chose à l'intérieur. Alors on découvre une autre poupée, et ainsi de suite. A la sixième on nous dit, c'est la dernière poupée qui s'ouvrira. On l'ouvre, et on découvre une septième poupée (les FS, le sommet de la pyramide qui est caché par la végétation et en partie démoli), et celle-ci les créateurs ne se sont pas donnés la peine de lui donner une ouverture. Alors on comprend depuis le début qu'il n'y avait vraiment qu'une poupée à regarder (seul le premier étage de la pyramide a une utilité, d'ailleurs dans la vraie réalité c'est le seul qui a une consistance en décor
), les autres plus petites ne sont pas pareilles mais ce sont tout de même en quelque sorte des copies en moins bien.
D'ailleurs c'est toi qui le dit
:
anneline a écrit:
L'ensemble de ces astuces architecturales de réduction proportionnelle fait paraître l'édifice plus haut qu'il ne l'est en réalité tout en lui donnant une apparence théâtrale.
Bon j'avais pas non plus l'intention de partir dans un délire de cassage de Lost rassurez-vous, seul le premier étage, la première poupée est vraiment indispensable en tant que telle, mais ça n'empêche pas que le concept des poupées qui s'intriquent en elles-mêmes est intéressant en lui-même, et ce qui passionne durant 6 saisons c'est de voir jusqu'à quel profondeur/hauteur on peut arriver sans se casser la gueule/que ça ressemble plus à rien, et à quel point on arrive à le faire bien.