Je crois qu'il y a eu un malentendu dans mon post, quand je parlais de la thématique du désespoir total qui arrivait trop tôt, je parlais précisément du choix que le scientifique offre aux héros dans le final : celui de ne pas continuer la lutte pour la survie et d'en finir sans souffrance supplémentaire. Certains, Andrea et la pauvre black dont tout le monde se fiche, ont fait ce choix ; moi j'avais compris que les scénaristes voulaient nous exposer le fait qu'on était arrivé à un point du périple des personnages où il est légitime de se demander si cela vaut vraiment la peine de continuer la bataille, puisque quoi qu'on fasse la mort nous talonne toujours de très près. Or, pour moi, cela arrive trop tôt, on a eu que 6 épisodes, et de plus durant ces 6 épisodes on a assisté à des péripéties bien trop disparates pour qu'un véritable sentiment de désespoir total s'étant emparé du groupe soit crédible à mes yeux. Le monde a été envahi par des zombies, mais bon sang eux ont la chance d'avoir survécu, d'ailleurs la grande majorité ne pense pas une seconde à se suicider, je me demande ce que les scénaristes voulaient faire du coup, je pense qu'une telle intrigue aurait gagné en intérêt si elle était arrivé plus tard et suite à des évènements plus durs et plus déprimants (oui Andrea est en deuil, mais le deuil ne mène pas comme ça au suicide).
Lorantina a écrit:
Pas vraiment. On ne sait pas exactement combien de temps il a tenu sans appareil médical, sans nourriture et sans eau. Par contre, on sait que sa chambre était isolée du reste de l'hôpital.
Il semble le seul type abandonné dans cette zone de plusieurs kilomètres de rayon a avoir survécu, ce n'est pas une situation commune, un coup de chance donc, alors je n'en tiens pas trop rigueur parce que cela nous offre de très belles scènes de solitude et de désolation, et on peut imaginer que la plupart des survivants le sont grâce à un coup de pot, mais voilà déjà à la base Rick n'a pas survécu grâce à ses aptitudes où parce qu'il aurait pu anticiper un minimum la catastrophe (comme Lori, Shane), mais grâce à un coup de pot.
Lorantina a écrit:
Oui de la chance. Enfin ... si on considère que se retrouver au milieu d'une horde de zombies, puis retranché dans un tank, d'avoir à s'en extirper en faisant confiance à une voix dans une radio, puis à avoir à maîtriser un membre du klu klux klan, se retrouver recouvert de chair humaine (...) pour finalement monter dans un van destination l'inconnu, c'est avoir de la chance !
Non, retrouver sa femme et son fils c'est avoir de la chance. Soit le fait que parmi tous les groupes de survivants il tombe comme par hasard sur celui de sa femme et son fils, soit le fait que sa femme et son fils fassent comme par hasard partie d'un des rares groupes de survivants restants.
Lorantina a écrit:
Elle se fait mordre par des zombies qui se sont rapprochés du camp, soit "parce qu'il n'y a plus assez à manger dans la ville" selon les termes d'un protagoniste ou parce que Merle les y a attirés. La chance n'a rien à voir la dedans. Dans le premier cas, c'est la nature des choses, dans le second c'est la conséquence de l'abandon de Merle au sommet d'un immeuble, menotté.
Elle s'est fait surprendre, par un zombie qui marche, alors qu'elle s'éloignait du groupe pour aller au toilettes, alors qu'elle était sur le seuil pour demander du papier, alors qu'ils étaient sensés être dans une zone à peu près sécurisée (en tout cas ils se conduisaient comme si c'était le cas). Gros coup de malchance.
Lorantina a écrit:
Ce que tu dis là est très intéressant et révèle pour moi le fait que les scénaristes ont volontairement voulu mettre en scène la bétise humaine qui ne parvient pas à surmonter la situation, se complet dans sa petitesse, va d'espoir en désespoir, de bonnes idées en idées catastrophiques. En gros, nos héros sont des benets comme n'importe qui le serait dans ce genre de situation effrayante et déstabilisante.
Dans ce cas ils ont de la marge pour s'améliorer et s'organiser au lieu de se dire qu'ils sont dans une situation désespérée.
Lorantina a écrit:
Les seuls films de zombies que j'ai pu apprécier (28 jours plus tard / resident evil) sont des séries de film. Jamais on se contente d'un seul et unique film. Ne parlons même pas de Roméro.
Un film de 1 heure 30 / 2 heures suffit pour présenter une équipe de survivants, des conditions de survie, une intrigue cohérente : 28 jours plus tard, les Romeros, ou encore le remake de Snyder.
PsicoBast a écrit:
C'est dur d'apprécier que ces films la, encore 28 jours plus tard (le premier) je veux bien et d'ailleurs sa suite n'aurait jamais dus exister à l'origine (quel massacre)
Harold Perrineau et son hélicoptère : AN-THO-LO-GIQUE !!!
Pourquoi se sont-ils embarassés de Lapidus quand ils avaient Michael !
http://www.youtube.com/watch?v=Uye6IO6Odp4&feature=related