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MessagePosté: Dim 26 Fév 2006 - 20:41 
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Très interessant ce nouveau chapitre Mr Rousseau... :mrgreen:
On retrouve vraiment un Shannon en bonne et due forme. Les dialogues marchent bien (je les imagine tout à fait). Vivement la suite ! :wink: :wink: :wink:



Et euh, Sawyer arrive bientôt, si si. :oops:

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MessagePosté: Jeu 27 Avr 2006 - 04:49 
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Trop bien le site de Zurabino !!!!!!!!!!
quel boulot.

allez les losteurs, allez tous voter !! :wink: :tong:


écriture toujours de bonne qulité, bravo.
un plaisir à lire.

et sinon mademoiselle Lou, quand on dit qu'on post bientot, on post bientot ! :wink: :tong: (je te charrie)

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Obsédé Textuel....


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MessagePosté: Jeu 27 Avr 2006 - 15:45 
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Allez hop, pour Aloyark ! Même si je trouve pas cet épisode terrible... :wink:

Episode 5 – Six pieds sous terre


Lieu
: ‘’Ile souterraine’’

Image

‘Noor Abed Jazeem, 34 ans.’
‘Personne ne l’appelle Noor...’ Imperturbable, le géant reprit :
‘Vous la… connaissez ? Etrange signe du destin, Sayid. Toujours est-il qu’aujourd’hui, si vous parlez, vous n’aurez pas la mort de cette femme sur la conscience. Vous coopérez, vous, et elle, êtes libres.’ Sayid perdit à cet instant tout contrôle sur ses nerfs.
‘J’aimerais une explication, une fois pour toutes ! Que s’est-il passé durant ces 30 derniers jours, où est Nadia ? Que voulez-vous de moi ?! Où sommes-nous ? Qu’est-ce que…’
‘Sayid, Sayid… Vous avez droit à un bonus aujourd’hui. C’est le dernier jour, alors avant vos révélations, vous entendrez les nôtres… les miennes. De toute façon, cela n’aura plus d’importance.’
‘Que voulez-vous dire ?’
‘Vous allez comprendre.‘ Beckett sortit un calepin, et commença à lire, sous le regard effaré de Sayid. ‘Il y a un mois, vous et votre chef Danny Malkowicz, FBI, avez été victimes d’un malheureux accident de voiture. Officiellement, un mort et un terroriste en cavale…’ Beckett leva les yeux, exposant à la lumière son front balafré.
‘Continuez.’

‘A partir de cet instant, vous avez été retenus ici, à quelques mètres seulement de Noor Abed Jazeem, officiellement enlevée à son domicile par un groupe terroriste rival, qui aurait des comptes à rendre à Sayid Jarrah Hassan. C’est le cas, n’est-ce pas Sayid ? Allons, de toute façon, nous avons obtenu ces informations de la CIA, ne niez pas. Un mois durant…
‘Quel genre de groupe êtes-vous ?’, demanda Sayid.
‘Soit, j’allais y venir.’ Beckett tourna la page. ‘Qui sommes-nous ? Nous n’existons pas… nous sommes du vide, inactifs, sans moyens, sans identité, sans mobile, sans soupçons. Quelques hommes sont infiltrés dans diverses organisations, comme la CIA, ce qui nous permet d’acquérir des informations, qui sont bien entendues utilisées à des fins inexistantes. Nos actions sont apparentées à d’autres, terroristes un jour, simples gangsters le lendemain. Elles sont orientées de telle manière que le FBI, la CIA et le gouvernement y trouvent leurs intérêts. A partir de là, ils ne cherchent pas, ils ‘’font comme si’’, ils préfèrent ignorer.’
‘Tu vas en dire trop, chef.’
‘Pas un problème, Floyd… Un mois durant, nous vous avons donc interrogé, sans relâche, pour vous extorquer quelques informations essentielles. Vous avez toujours refusé de parler, votre passé de tortionnaire vous ayant sans doute aidé à mieux appréhender la chose. Mais aujourd’hui, vous allez tout dire...’
‘Et pourquoi n’ai-je aucun souvenir ? Qu’avez-vous fait à Nadia ? Que voulez-vous de moi ?’
‘Taisez-vous. Des gaz, auxquels une de vos connaissances a déjà goûté, n’est-ce pas Sayid ?’ Ce dernier préféra ne pas réagir, ne savant de toute façon pas à quoi le grand faisait allusion. Beckett reprit :

‘Des gaz, qui sont la clef de notre secret, de notre invisibilité. Nous ne révélerons pas leur fabrication, nous n’en savons rien nous-même. Ni qui les a inventés, bien sûr. Ces gaz annihilent votre mémoire immédiate, les quelques heures précédentes.’
‘Des gaz, que vous libérez dans ce tunnel à chacun de mes déplacements…’
‘Après l’accident…’
‘N’employez pas ce terme ! Vous avez tué un homme volontairement, vous osez parler d’accident ?’
‘…, nous vous avons assommé, et quand nous vous avons réveillé, quelques jours plus tard, vous y êtes passé, vous avez goûté au gaz. Depuis, vous avez passé un mois qui restera vierge dans votre mémoire.’
‘Et si je la recouvre, cette mémoire, au moins des bribes ?’
‘Certainement, Sayid, certainement. Mais malheureusement pour vous, cela restera dans vos souvenirs égal aux sensations d’un rêve. Mais si votre petite amie se fait électrocuter sous vos yeux, jamais vous ne penserez plus à moi et Floyd, je vous le promet. C’est traumatisant, non ? Alors Sayid, une bonne fois pour toutes, qu’avez-vous trouvé ?’

---

‘Pourquoi m’avez-vous raconté tout cela, si ces informations sont oubliées au moment où j’en aurai besoin ?’
‘Vous voudriez tellement nous vendre, n’est-ce pas Sayid ? Malheureusement, je doute que même ces ‘’informations’’ vous soient très utiles dans le futur. Les instances ne veulent pas nous rechercher, ne l’oubliez pas, Sayid… Pour répondre plus justement à votre question, vous partez avec de l’avance. Vous en savez désormais plus sur nous, que nous en savons sur vous.’
‘Avec une taupe à la CIA ?’
‘Nous recherchons uniquement les informations dont nous avons besoin. Désormais, Sayid, vous qui êtes un homme loyal, vous accepterez volontiers de rétablir ce déséquilibre, je suppose.’
‘Vous avez déjà Nadia, dans tous les cas. Posez-moi vos questions, qu’on en finisse.’

Soudain, l’obscurité envahit la pièce. Les spots n’éclairaient plus les murs. Seule une infime luminosité était assurée par un néon de secours, plus loin.
‘Floyd ! Garde-le en joue, je vais…’
En une fraction de seconde, Sayid décrocha, de son talon, ce qui semblait être la mâchoire de Beckett, à en juger par le bruit. Floyd, affolé, n’eut pas le temps de parer le coup de genou de Sayid dans ses parties génitales, et laissa tomber son arme en poussant un cri aigu. Le soldat donna un coup de pied dans le magnum, pour l’éloigner de son porteur. A cet instant, la lumière réapparut, par intermittence. Beckett était allongé, inerte, la bouche en sang, à ses pieds. Floyd, lui, se relevait déjà, en cherchant son pistolet.
‘Pour Nadia !’ Sayid lui décrocha un coup de pied en pleine face, et se tourna vers l’autre. Il l’avait remarqué, c’était lui qui avait les clés des menottes. Il vit alors dépasser le trousseau de sa poche de pantalon. En dix secondes, il était libre. Mais tandis que Sayid cherchait la clef, Beckett donnait à nouveau signe de vie. Il parvint enfin à la tourner dans la serrure, et courut en direction du magnum, donnant au passage un supplément aux deux hommes.

‘Il semblerait que la chance ait enfin tourné, messieurs.’

[To be continued...]

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MessagePosté: Dim 07 Mai 2006 - 00:10 
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:trinquer: Moi je trouve qu'il est bon ce morceau, très bon, même, et les dialogues sont bien écrits et crédibles. Un Sayid en pleine forme dis donc !!
J'aimerais savoir la suite... :wink: :roll: :wink:


(Pour Sawyer, la partie suivante est écrite depuis des semaines, seulement, problème : je n'ai pas internet chez moi, donc j'ai écrit chez moi le texte sur "Office One". Mais, l'ordinateur que j'utilise pour surfer de temps en temps est celui d'un ami, et sur celui-ci, aucun traitement de texte n'est installé... :( Donc quand je veux ouvrir le fichier depuis ma clef USB pour faire un copié-collé sur le forum, le format n'est pas lisible... :? Raaah... Quelqu'un aurait-il une astuce ? (à part celle qui consisterait à recopier mot pour mot ?...) :koi:

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MessagePosté: Dim 07 Mai 2006 - 12:48 
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Lou a écrit:
:trinquer: Moi je trouve qu'il est bon ce morceau, très bon, même, et les dialogues sont bien écrits et crédibles. Un Sayid en pleine forme dis donc !!
J'aimerais savoir la suite... :wink: :roll: :wink:


Merci ! Mais je pense encore avoir du meilleur pour la suite :tong:

Lou a écrit:
(Pour Sawyer, la partie suivante est écrite depuis des semaines, seulement, problème : je n'ai pas internet chez moi, donc j'ai écrit chez moi le texte sur "Office One". Mais, l'ordinateur que j'utilise pour surfer de temps en temps est celui d'un ami, et sur celui-ci, aucun traitement de texte n'est installé... :( Donc quand je veux ouvrir le fichier depuis ma clef USB pour faire un copié-collé sur le forum, le format n'est pas lisible... :? Raaah... Quelqu'un aurait-il une astuce ? (à part celle qui consisterait à recopier mot pour mot ?...) :koi:


Arf... Il veut vraiment pas installer le Pack Office ? Ou une version... disons, comme Johnny Deep aux Caraïbes, histoire de pas avoir d'ennui. :shock: Non ben sinon tout simplement en mettant çà sur Bloc-Notes (et oui ! ^^), puis sur clé USB, et coller directement ici, en remettant en forme dans cette fenêtre ? Bon... j'ai hâte :wink:

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MessagePosté: Lun 08 Mai 2006 - 01:36 
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This is a good talking about the hotels londres!!I learn a lot more about hotels londres here,I like it.
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LOL!Good job and go on talking plz,boys :)

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MessagePosté: Lun 08 Mai 2006 - 02:58 
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Localisation: En partance pour la Bretagne
:koi: :koi: :koi:

Euh BlogGreen il va falloir revoir ton french, parce que ça pour du hors-sujet, c'est du hors-sujet de compétition...

A part ça ( :? ), merci Zura pour ton conseil, c'est vrai que j'avais même pas pensé à la solution du bloc-notes. Je tenterai ça bientôt. :wink:



EDIT

Voilà !!!
J'ai réussi, en passant par le bloc-notes (il a fallu reformater, mais c'est cool quand même, merci encore Zura).

Voici donc la suite du retour à la Réalité de Sawyer, que j'avais laissé en plan dans une mauvaise passe il y a quelques temps... Une partie courte, avant le dernier morceau.

Et comme d'hab, que ce soit :gerb: ou plutôt :wha:, les commentaires sont les bienvenus ! :wink:





SAWYER
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Chapitre 3 , Mauvais Rêve.

Lieu : Le salon de Hibbs, Louisiane, Etats-Unis.
Heure : Tombée de la nuit.

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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Des murmures dans la pénombre.

"... - James ?..."

Un parfum féminin, doux, fleuri, familier, infiniment rassurant, des rires lointains, le grincement d'une corde de balançoire, des rideaux en organza rouge qui volent un peu contre les vitres propres de la fenêtre ouverte, c'est l'été, un été éternel, James a six ans, les grandes vacances n'ont pas de fin, et le soleil lourd du Tennessee se reflète sur ses cheveux blonds.

' ... James ? Qu'est-ce que tu fais ? Ne t'éloigne pas."

Un chien se met à aboyer au loin, la balançoire grince, une fillette rit, elle est brune, elle est jolie et son nom c'est Evy, James court vers elle pour lui offrir une fleur, une violette fragile qu'il vient de cueillir, elles sont si jolies, la violette, la fille, il court dans l'herbe, attention, pas trop vite comme dit maman, il ne faut pas trébucher, si on trébuche on peut tomber, il court vers elle et les cheveux de la fillette s'envolent haut dans le ciel à chaque mouvement de balançoire, et elle rit encore, perchée là-haut, souveraine.

James a six ans et c'est le plus beau des étés, sa mère -

"... James ! Reviens maintenant, ça suffit."

- est là pour le surveiller, quoi qu'il arrive, le monde ne changera pas, rien ne changera jamais, l'été ne meurt pas, tout va bien, tout va bien.

Le soleil se voile soudain, la lumière s'est modifiée, les volets de la maison cognent plus fort, le parfum s'évanouit, lentement, James se retourne, où est sa mère ?
Elle était là il y a un instant, son sourire, son parfum, sa voix si tendre et toute puissante, où est sa mère ?
Le jardin public est vide , James regarde derrière lui à nouveau, il est seul, le siège de la balançoire remue toujours, mais plus personne n'y est assis, les cordes pendent, mortes, mues seulement par le vent froid qui se lève.

Un grondement de tonnerre roule dans le ciel, tout près, des murmures s'élèvent, derrière les arbres, depuis le sol, portés par le vent, des murmures qui gonflent, terrifiants et incompréhensibles.

James sent les larmes lui monter aux yeux, il grimace, tord ses petites mains l'une contre l'autre, regarde autour de lui, cherchant du regard quelque chose de familier, quelqu'un vers qui courir, des bras dans lesquels se réfugier.

Mais il n'y a personne.

James se met à pleurer, tandis que l'une des voix se fait plus perceptible, et couvre les autres :

"... Sawyer ?"

James sanglote, s'accroupit au sol.

" Sawyer !"

C'est une voix de femme, une voix aux accents familiers, une voix qui tremble un peu, de colère, d'émotion, d'incompréhension. Il fait sombre désormais, la nuit est tombée d'un coup.
Tout résonne dans un écho sans fin.

" Tu fais ça pour que les gens te détestent !"

James hurle.
La voix résonne, mêlée au vent.

" Pourquoi tu tiens tant à être sur ce radeau ?"

James cache son visage dans ses mains, cette voix lui fait si mal, il se sent si triste, c'est un cauchemar et il va se réveiller, oui il va se réveiller c'est sûr, et alors ce sera de nouveau la lumière d'août et le parfum de fleurs et les rires féminins.

Mais la voix ne se tait pas, elle crie désormais, pleine de défi, de déception :

" ... Pourquoi Sawyer ? Pourquoi tu tiens tant à être sur ce radeau ? ... Cette lettre, ... c'est toi qui l'a écrite. Tu avais quel âge ? Ce n'est pas de la peine... c'est de la pitié.... Ce radeau... Sawyer, c'est de la PITIE."

La voix hurle et l'orage éclate alors comme une outre pleine, et la pluie dévale et délave tout sur son passage.
L'univers n'est plus qu'un immense champ de guerre empli d'une fureur blanche et d'un vacarme assourdissant.
Le ciel se referme soudain comme une coquille vide, et tout devient noir.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


Le silence, l'obscurité.
Sawyer ouvrit les yeux, désorienté.
Combien de temps était-il resté évanoui ?

Il relava la tête et au même instant, alors que la douleur de sa plaie réouverte envahissait son abdomen et son épaule en fanfare pétaradante, il se souvint.
Hibbs.
Il l'avait eu, de nouveau, il l'avait frappé, menacé. Il avait pris son flingue. Et il était parti.
Des heures avaient du passer, car seule une pâle lumière de fin de jour filtrait à travers les volets, révèlant la pièce vide, fantômatique.

Sawyer se releva lentement, ne put s'empêcher de grimacer.
Il ne saignait plus, le sang avait coagulé et presque refermé la blessure. C'était déjà ça.
Hibbs. Fils de pute.
T'as encore gagné une manche.

Il regarda autour de lui, puis d'un pas chaotique et peu assuré, se dirigea vers la porte d'entrée.
Il appuya sur la poignée.
Ouvert.

Poussant le battant, Sawyer sentit l'air frais et humide caractéristique d'une fin de journée dans le bayou.
Il ferma les yeux, huma l'air, fit un pas en avant.
Il hésita.

Hibbs était probablement persuadé que Sawyer allait détaler, terrifié.
Et s'il restait là, à l'attendre ?
Oui, il allait certainement revenir avec des hommes.
Oui, ils allaient le tuer.
Sawyer plissa les yeux. Du sang avait séché sur ses lèvres.
Et alors ?
Après tout.
Et alors.

Sawyer se retourna et entra de nouveau dans le hall de la villa. Il ne ferma pas la porte, observa autour de lui, calmement.
Il avait rêvé, il s"en souvenait presque désormais, mais de quoi ?

Des rideaux rouges pendaient encore aux fenêtres du petit salon, coquet et propre.
Sawyer glissa une main dans la poche arrière de son jean, et des fossettes apparurent sur ses joues, alors qu'il souriait largement.
Il avait une meilleure idée, bien meilleure que de s'offrir en patûre à cette bande de charognards.

Sans se presser, de son pas nonchalant, Sawyer s'approcha de l'une des fenêtres.

Il se souvint enfin d'une image de son rêve : des rideaux flottant dans le vent, des rideaux rouges, comme imbibés de litres de sang.

Cette image le ramena à une nouvelle qu'il avait lue dans son adolescence, qu'est-ce que c'était déjà ?
Un grand bal, donné dans un château alors que la peste sévissait au dehors...
Ah, oui. Poe.
Le masque de la Mort Rouge.
Sawyer sourit davantage encore. Ahah. Ce que personne n'avait deviné, c'était que la peste elle-même s'était invitée et prenait part aux festivités, dansant parmi les convives.
Sacrée déconneuse, la peste rouge.
Et lorsque minuit retentit depuis la grande horloge d'ébène...

De sa poche il sortit son briquet, qu'il secoua brièvement, machinalement.
Il toucha le rideau, afin d'en éprouver la texture.
Parfait. De l'organza.
Ca va brûler comme du petit bois.

La flamme du briquet sembla bondir pour attraper le tissu, et une immense gerbe bleue naquit immédiatement, parcourut la longueur du rideau, qui commença à se tordre et à crépiter.

Sawyer recula instinctivement, levant une main pour protéger ses yeux, puis il se dirigea vers l'entrée.
Il se retourna une dernière fois, et juste avant qu'il ne referme la porte, les flammes léchaient déjà le plafond.

Sawyer remonta l'allée sans se presser, titubant un peu, comme légèrement ivre, flairant les parfums épicés de la nuit qui tombait lentement.

Arrivé à sa voiture, il regarda une dernière fois en direction de la villa de Hibbs. Seule une fumée noire s'élevant presque discrètement au travers des chènes trahissait le brasier qui naissait à l'intérieur.

Lorsqu'il démarra, une phrase vint à son esprit :

".. Comme les choses paraissent calmes à la surface de l'eau, alors que quelqu'un se noit au fond..."

Qui avait écrit ça déjà ?
Il fronça les sourcils, impossible de s'en souvenir.
Tu bouquines trop, mec.
Tant pis.

Tout allait partir en fumée, tout allait noircir et s'effriter, et s'effondrer en plaques de poussière.
L'ordre des choses.

Sortant des marécages, il prit de nouveau la direction de la Nouvelle-Orléans.
... Comme ça si tu me cherches Hibbs, tu sauras où me trouver...
Et sa réflexion lui arracha un sourire de nouveau, un sourire désenchanté qui éclaira son regard.

Il alluma une cigarette, qu'il se colla au coin des lèvres, ouvrit la fenêtre, posa l'avant-bras sur le rebord, et appuya sur le bouton "marche" de la radio :
Un air familier envahit l'habitacle, égrénant des notes joyeuses teintées d'une douce mélancolie.
Wash away, Joe Purdy.
Morceau sympa, murmura Sawyer, avant de se mettre à chantonner.

La brise, fraîche et parfumée, caressait son visage, apaisante.
Comme une main de femme.
Finalement, la journée n'avait pas été si mauvaise.

Le soleil disparu quelques minutes plus tard, et seule la lueur rougeoyante de sa cigarette resta visible dans la voiture.
Les routes jusqu'à la ville étaient mal éclairées dans cette parite de l'état.

Après Joe Purdy, il y eut Cat Stevens, avec Lady d'Arbanville, et Sawyer eut tôt fait d'utiliser son volant comme les plateaux d'une batterie improvisée.
Sa blessure le faisait souffir, mais il n'y préta pas attention, ne voulait pas y préter attention, et après tout, ce foutu Doc n'est jamais là quand on a besoin de lui, pas vrai ?

Il se mit à rire, chantant de plus belle, monta le son, et appuya sur l'accélérateur.

La nuit de Louisiane tomba pour de bon, fraîche et brûlante, caressante et sensuelle jusqu'à l'écoeurement, et enveloppa Sawyer Ford de son manteau aux couleurs sombres.




..."

:wink:

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MessagePosté: Lun 08 Mai 2006 - 23:27 
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Ouah vraiment excellent! j'adore ton style!

Je me rappelle de la nouvelle de la mort rouge! :mrgreen:


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MessagePosté: Mar 09 Mai 2006 - 01:30 
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Aw ! Euh... magnifique ! Splendide ! :mrgreen: Franchement décalé par rapport aux autres, et moi qui était passé à côté de cette nouvelle, j'ai lu en suivant, et ma foi c'est un coktail... explosif ! L'ambiance des 2 va très bien ensemble. :wink:

Et la solitude de Sawyer, encore dans le rêve, et d'ailleurs à propos, est-ce que ce rêve se rapporte aussi à la citation "Comme les choses paraissent calmes à la surface de l'eau, alors que quelqu'un se noit au fond..." ? J'ai pensé çà, que Sawyer vivait ce que le gosse de Hibbs aurait pu vivre.. mais la petite famille est déjà partie il me semble, alors j'ai du me tromper. Beaucoup de références, génial.

Bon il est tard :dort: , je vais cogiter çà demain, c'est vraiment très stylisé, une vraie oeuvre d'art, et puis je vais le relire... à bientôt.

:bravo:

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MessagePosté: Mar 09 Mai 2006 - 23:44 
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Vaila : Merci beaucoup miss, ça me fait très plaisir ! :mrgreen:

Zurabinho : :oops: :oops: :oops: C'est trop... Ton commentaire me fait rougir. En tous cas je suis très heureuse que ça te plaise, et que tu aies eu la curiosité d'aller lire cette nouvelle. J'ai découvert Poe étant ado, et ces nouvelles en particulier (Histoires extraordinaires) m'ont énormément marqué.
(Je crois que sur le forum, st Lo en est aussi une adepte).

Quant à la phrase : "Comme les choses paraissent calmes à la surface de l'eau, alors que quelqu'un se noit au fond.", comme Sawyer, impossible de me souvenir où j'ai lu ça... :rire:
Et non, aucun rapport avec son rêve, si ce n'est peut-être l'ambiance.
Pas de rapport non plus avec le fils de Hibbs (lui et la mère ont quitté la maison peu avant l'arrivée de Sawyer), mais l'idée est interessante.

Merci beaucoup à tous les deux en tous cas, j'ai pris mon pied à écrire cette partie. :wink:

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MessagePosté: Mer 10 Mai 2006 - 19:29 
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Je n’étais jamais venue par ici, honte à moi :oops:
Vous avez un sacré talent d’écriture !! Bravo ! :top:

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MessagePosté: Jeu 11 Mai 2006 - 04:05 
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Au nom de tous les scribouillards de ce topic, je te remercie Angelyn !
C'est très gratifiant d'avoir des com. :D :wink:

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MessagePosté: Dim 25 Juin 2006 - 20:19 
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Bonsoir à tous, je m'excuse par avance du fait que je ne pouvais plus poster la suite du retour à la réalité de notre peste préféré...mais j'ai eu un petit problème de PC et j'ai en plus perdu mon mot de passe pour me connecter. J'ai essayé d'en prendre un nouveau avec le même pseudo mais cela n'a pas marché :koi:
Je me suis donc inscrit sous un nouveau pseudo (bon d'accord il n'est pas trop différent de l'ancien :mate: ) afin de pouvoir continuer à poster l'histoire de Shannon. (et puis comme la saison 2 risque de bientôt arriver sur TF1). Voici donc la suite de Shannon avec encore toutes mes excuses pour cette absence de plusieurs mois.

Shannon
Chapitre 2- Les larmes de l'île (partie 4)

Shannon luttait pour ne pas s’endormir. Elle ne pouvait pas dire pourquoi mais elle sentait que si elle fermait les yeux, elle ne les rouvrirait jamais. Shannon sentait également qu’Ed n’était pas caché loin et qu’il se tenait à l’affût. Shannon voulut crier mais une voix en elle l’en empêcha. Si elle criait, Ed’ viendrait l’empêcher de continuer… Shannon resta donc silencieuse en priant intérieurement pour que quelqu’un trouve les deux cadavres au campement et se mette donc à sa recherche. Shannon pensait à un tas de choses, qui se mélangeait dans son esprit. Elle vit son père, sa belle-mère, Boone, Sayid, Walt, Vincent, Sawyer, Claire, Charlie, Rebecca, l’Agent Brody, Sebastian. Sans s’en rendre compte, Shannon sombra dans un profond sommeil. Dans celui-ci, elle courait dans la jungle épaisse de l’île, elle semblait poursuivie par quelqu’un mais était incapable de se retourner. Shannon arrivait alors devant un vieux bâtiment, une sorte de hangar. Elle entrait à l’intérieur et voyait que de nombreuses bottes de foin étaient entassées. Il y avait aussi un téléphone, accroché à un des murs. Shannon se ruait dessus mais lorsqu’elle décrochait le combiné, un flot de sang s’écoulait de l’écouteur. Shannon hurla et se réveilla. Finalement, elle avait rouvert les yeux, bien qu’elle sentit que ce rêve n’en était pas un et que quelqu’un l’avait provoqué. Shannon entendit alors des feuilles remuées aux alentours. Elle ne criat pas mais espérait profondément que ce n’était pas Ed’ et que quelqu’un venait la sauver. Elle entendit que la personne approchait et vit alors arriver Dana. Shannon poussa un soupir de soulagement.
« Dana ! Je suis contente de vous voir ! Détachez-moi vite avant qu’Ed’ n’arrive…
-Pourquoi ne m’avez-vous pas écouté ? Demanda Dana sans bouger.
-Quoi ?
L’hystérie qui était monté en Shannon quand elle avait vu Dana arriver retomba aussitôt.
-Je vous avais pourtant prévenu, fit Dana, vous étiez en danger… Vous ne m’avez pas écouté…
-Je m’excuse de ne pas vous avoir écouté mais là, le plus important est que vous me détachiez !
-Je ne peux pas.
-Quoi ?! Mais si vous pouvez ! Vous avez des mains ! Vous avez des doigts ! Vous n’êtes pas plus bête qu’une autre !
-Je ne peux pas. Il est trop tard. Cela arrive.
-Qu’est ce qui arrive ? Des secours ?
-Vous savez de quoi je parle. Je parle de ce que Ed’ chasse.
-Vous êtes au courant ! Vous l’aidez si je comprends bien !
-Je ne l’aide pas. Je vous ai aidé. Vous ne m’avez pas écouté.
Shannon commençait à s’impatienter. Elle se demandait même si elle ne devenait pas folle et si elle n’était pas en train d’imaginer la scène qui se déroulait.
-Dana ! Fit Shannon calmement. Vous ne pouvez pas me détacher mais vous n’êtes pas avec Ed’. Alors veuillez retourner le plus rapidement possible au campement pour chercher de l’aide ! Trouvez l’agent Brody et ammener le ici !
-Ils ne me verront pas.
-Et pourquoi ne vous verraient-ils pas ?
-Parce que je n’existe pas réellement.
Shannon se mit à rire, d’un rire nerveux dont on ne contrôlait rien.
-Vous n’existez pas ! Vous ne seriez pas une amie de Danielle Rousseau ? Parce que vous jouez toutes les deux dans la cour des timbrés !
-Je ne sais pas qui est Danielle Rousseau.
Shannon s’arrêta de rire et redevint sérieuse.
-Si vous n’existez pas, pourquoi est ce que je vous vois ? Vous êtes un fantôme ?
-Vous me voyez parce que vous avez passé du temps avec moi, 40 jours, c’est suffisant pour me voir…
-Vous êtes…
-Je suis la représentation que se fait votre esprit de l’île. Je suis en quelques sortes sa conscience.
-Alors… je suis la seule à vous voir ?
-En ce moment oui. Si un autre survivant revenait sur l’île, il me verrait. Peut-être sous une autre forme mais il me verrait.
-Vous devez bien pouvoir m’aider… Si vous êtes en contact ou je ne sais quoi avec l’île…vous devez bien être capable d’arrêter le monstre !
-L’île ne peut pas, le dispositif de sécurité la protège des envahisseurs…
-Le dispositif de sécurité ?! Mais de quoi vous parlez !?!
-Je suis profondément désolé Shannon. J’aimerais vous aider mais je ne peux pas. Je n’ai jamais eu de sentiments mais là, je ressens de la tristesse à votre égard…
-Ne me laissez pas ici…
-Je suis désolé. »
Dana se détourna de Shannon et s’enfonça dans l’épaisseur de la jungle. Shannon hurla le prénom de Dana malgré la présence d’Ed aux alentours, mais rien ne fit revenir la jeune femme. Shannon savait qu’elle ne reverrait jamais Dana. Elle sentit soudain qu’un orage couvait.
« Si en plus il se met à pleuvoir ! » pensa Shannon, énervée.
Après quelques minutes sans que rien ne se passe, des bruits étranges que Shannon avait déjà entendu il y a longtemps résonnèrent.
« Le voilà, pensa t-elle, il arrive »
Shannon se sentait :biz:arrement prête. Elle entendait les bruits de plus en plus distinctement et elle percevait aussi le bruit que faisaient les arbres quand ils se couchaient sur le passage de la créature. Malgré le boucan qui résonnait, Shannon entendit aussi un mouvement rapide sur sa gauche. Ed’ devait se préparer. Shannon se mit alors à espérer qu’Ed’ n’abatte la créature avant qu’elle n’arrive auprès de Shannon. Shannon priait de plus en plus lorsqu’un silence s’installa soudainement. Il fut presque aussitôt par un hurlement atroce. Tous les bruits que produisait la créature recommencèrent après ce hurlement. Shannon sentait qu’elle approchait. Elle sentait aussi que l’orage allait éclater d’un moment à l’autre. Shannon sentit que le monstre était tout proche. Elle voulut d’abord affronter la créature de son regard et lui montrer qu’elle n’avait pas peur mais la lâcheté l’emporta. Shannon ferma les yeux. Elle ressentit alors que le monstre devait maintenant la voir. Elle sentit qu’il s’approchait et eu bientôt la certitude qu’il se trouvait face à elle. Shannon s’attendit à…elle ne savait d’ailleurs pas trop à quoi s’attendre. Le monstre semblait s’être immobilisé. On pouvait croire qu’il était partit mais Shannon savait qu’il se trouvait toujours là. Elle continuait de fermer les yeux et cria lorsqu’une goutte d’eau lui effleura la joue. Bientôt, de nombreuses autres gouttes s’écrasèrent sur elle et autour d’elle. Une pluie diluvienne s’abattit sur l’île et Shannon pensa alors à Sebastian, partit bronzer sur la plage. Shannon était trempé mais :biz:arrement, la pluie lui faisait du bien. Shannon sentit soudain qu’elle s’endormait et elle sentit que le monstre était toujours face à elle.

(à suivre…)


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MessagePosté: Lun 26 Juin 2006 - 09:14 
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Ah je suis très contente de te revoir Mr. Rousseau (2 :rire: ) !
Pas mal de nos "Retours à la Réalité " ont été abandonnés en cours de route, et ça fait très plaisir de voir que Shannon est toujours parmi nous. :wink:

Je n'ai pas le temps de lire ton chapitre ce matin, je vais l'imprimer pour pouvoir le lire tranquillement dans la journée.

:mrgreen: :wink:

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MessagePosté: Mer 05 Juil 2006 - 16:56 
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Désolée pour le double post, et aussi pour le retard...

J'ai été occupée ces jours-ci et n'ai pu lire cette partie qu'hier soir.

...
:koi:
J'aime bien, mais je me demande si elle rêve où si c'est la réalité ... Partie étrange de par son ambiance, mais interessante, et très "atmosphérique"... Shannon bouffée par la bête... ? :mrgreen: :roll: :wink:

Dommage qu'on ait pas plus de commentaires sur cette fic, c'est vrai que c'est pas très encourageant...
M'enfin y a toujours le site de Zura, qui est vraiment gratifiant. :fire2:

Merci Mr Rousseau, et please la suite ! :wink:

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