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MessagePosté: Sam 08 Juil 2006 - 11:30 
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Bon ! Désolé d'avoir déserté ces derniers temps, mais avec le Bac Français, la fin de l'année et tout, c'était compliqué... :( :oops:

Angelyn avec du retard merci aussi, et Lou c'est vrai que les comms se font rarissimes, mais bon tant que le plaisir d'écrire est présent... çà fait plaisir de voir qu'on est au moins 3 toujours là, et la saison 2 va commencer en France, donc je ne sais pas ce qu'on va faire... je pense que çà ne gêne pas de continuer ces retours à la suite de la S1, et ceux qui voudraient à la suite de la S2... c'est toi qui vois.

Sinon pour le site, j'ai rajouté les 2 derniers épis, les titres VO, je ne sais pas si çà convient, j'ai fait çà vite... :wink:

Mr Rousseau (2 donc !), c'est pas mal du tout, Dana n'était donc pas réelle... c'est un peu l'image de son père pour Jack, du sanglier pour Sawyer si j'ai bien compris ? Ou bien voient-ils tous cette même Dana ? Bien pensé en tout cas, le prochain chapitre risque d'être... particulier :wink: A très vite j'espère !

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MessagePosté: Sam 08 Juil 2006 - 20:54 
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Zurabinho a écrit:
Bon ! Désolé d'avoir déserté ces derniers temps, mais avec le Bac Français, la fin de l'année et tout, c'était compliqué... :( :oops:


J'espère que ça c'est bien passé. Tu as du avoir tes résultats non ? :wink:

Je vais souvent sur ton site, et je l'ai montré à quelques personnes (histoire de se faire un peu de pub :D )
qui l'ont trouvé très pratique, simple d'utilisation et agréable à l'oeil. :wink:

Je suis quant à moi sur un nouveau chapitre sur Sawyer... :roll: :mrgreen:

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MessagePosté: Dim 30 Juil 2006 - 13:52 
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Eh bien, après ce qui est arrivé dans l'épisode diffusé hier soir, mon "retour à la réalité" sur Shannon tombe un peu à l'eau :roll: .... Mais bon, je vais faire abstraction de cette saison 2 afin de poursuivre le retour de Shannon. La suite arrive bientôt.


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MessagePosté: Mer 16 Aoû 2006 - 23:13 
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Oui Mr Rousseau2, de toute façon çà n'influe pas.

Nouvel épisode de Sayid, entre deux bagages...

Episode 6 – Destins croisés (Partie 1)

Lieu : ‘’Ile souterraine’’

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‘Tout est fini…’, lâcha Beckett. ‘Marty, l’interrupteur !’ Sayid ne put esquisser un seul geste. Floyd, qui avait répondu au surnom, s’était aussitôt jeté sur le mur. Un léger cliquetis s’ensuivit, puis un grondement, sourd, se fit place dans une salle déjà peu hospitalière.
‘Qu’est-ce que cela signifie ?’
’Destruction du bâtiment, Sayid. Irréversible. Belle fin, n’est-ce pas ? Car c’est votre fin, aussi.’ L’Irakien ne savait plus à quoi s’en tenir. ‘N’espérez pas revoir le lever du soleil, ni respirer l’air frais matinal. Ici, à quelques 50 mètres de la surface de la Terre, où les ténèbres se referment. Où deux serviteurs fidèles mourront en martyrs, avec eux un soldat qui en savait trop (Trop sur quoi ?), et la femme de sa vie, qui aura servi de simple appât. Le FBI ne vous reverra pas, Sayid. Si seulement vous aviez répondu à nos questions, simples questions, nous aurions juste lavé votre esprit…’ Vrai cataclysme ou simple mascarade ? A mesure que la terrifiant vacarme s’intensifiait, le sourire de Beckett s’élargissait. Alors que penser ? Il avait beau être sceptique (aucune manifestation physique du séisme, ou alors étaient-ils encerclés ?), la terreur qui s’installait en lui à son insu le poussait à agir en conséquence, comme en situation désespérée.

Il reprit ses esprits :
‘Où est-elle ?’
‘Vous tenez à savoir ? Salle d’exécution, quelques mètres au–dessus de votre revolver, qui ne vous est d’ailleurs d’aucune utilité. Je vous conseille de…’
‘OU EST-ELLE ?’ La satisfaction sadique de Beckett était évidente. ‘’salle d’exécution… au-dessus…’’ oui mais COMMENT la trouver ? Le petit, lui, ne bougeait pas : il tremblait. Tétanisé par la tournure des évènements, subissant semblait-il ce qu’il avait lui-même aveuglément déclenché. Sans rien comprendre, mais toujours prêt à rendre service à son maître. Prenant ainsi conscience qu’ils ne lui seraient d’aucun secours, il perdit tout scrupule à tirer sur deux condamnés à mort. Soudain…

‘Floyd, le bouton rouge ! Vite !’ Cette fois, Sayid n’hésita pas une seconde. Trois coup de feu, retentissants. L’homme s’étala de tout son long, raide mort. Sans réfléchir, le grand se leva d’un bond, pour se précipiter vers ce mystérieux deuxième interrupteur. L’ex-militaire avait rechargé, mais visiblement, plus de munitions. Il s’élança alors désespérément sur Beckett, et lui assena un monumental coup de crosse en pleine tempe. Ce dernier, qui s’écroula à son tour, n’avait pas plus atteint son but. Et Sayid put distinguer l’inscription située au-dessus du fameux bouton, gravée à la va-vite sur une petite plaque dorée. ‘’Close’’ : Fermer. Remarquant que l’autre ne bougeait plus, il réfléchit en quatrième vitesse, prenant le soin de vérifier le compte de Floyd. Tandis que le volume sonore augmentait sournoisement, le nouveau maître des lieux se fit la réflexion que si le trépas les attendait, tous, l’attitude des deux était pour le moins difficilement compréhensible : pourquoi l’enfermer avec eux alors ? Espéraient-ils des réponses, avant la fin ? Non. Tout cela était louche, trop louche sans doute. Et alors que Beckett prononçait ses dernières paroles, qui n’allaient frapper son esprit que plus tard, Sayid se dit, tout en se dirigeant vers la suite du labyrinthe, que s’il y avait le moindre espoir, il se devait de s’engouffrer dans la brèche. De saisir sa chance. Leur chance. Ne serait-ce que pour elle…

---

Nadia courait. Elle courait, montait quatre à quatre les marches des escaliers, traversait à toute allure les corridors sans lumière, escaladait avec agilité les échelles de secours. Où se trouvait-elle ? Quand donc sa course effrénée allait-elle se heurter au cataclysme ? Le grondement semblait toujours s’approcher, mais ne jamais prendre forme. Pourquoi la porte de sa cellule s’était-elle ouverte ? Ses ravisseurs, puisqu’elle semblait bien prisonnière, avaient-ils une quelconque raison pour l’envoyer ainsi à la rencontre de ce funeste destin, au lieu de laisser celui-ci venir à elle ? Nadia n’en avait pas la moindre idée. Elle courait. Quand…

‘Nadia ?’

C’était sur un palier entre deux escaliers, tortueux, irréguliers. Une atmosphère sombre, des murs grisâtres et très peu de clarté. Un lieu qui n’avait rien d’accueillant, à l’origine. Un lieu, dont on pouvait dire presque à coup sûr qu’il était conçu pour retenir ses occupants, ne pas les laisser fuir. Un lieu qui en rappelait un autre, aux antipodes de leur existence, où les chemins s’étaient séparés par le passé. Une prison d’Etat. Leur dernier souvenir commun, le dernier instant précédant sa première mort à lui. L’ultime, avant le début d’une autre vie, pour elle. Cette fois-ci leur fin à eux deux clorait l’histoire, et la boucle serait bouclée.

Nadia n’avait rien perdu : toujours aussi belle, de cette beauté fatale qui annonce un destin douloureux, tout en rendant compte à présent d’un passé mouvementé. Ils se sont regardés, longuement. Peu importent les évènements, peu importe le trépas. Ils pouvaient en finir désormais, tandis qu’ils étaient enfin réunis… Puis ils tombèrent dans les bras l’un de l’autre, fondirent en larmes (autant l’un que l’autre), voulurent parler mais leurs sanglots les en empêchaient. Convulsionnés. Comme les morts d’un décès naturel, avant même le déclenchement de la douleur physique.

Puis vint le temps de la raison : ces quelques instants, si intenses, ils s’étaient retrouvés, et à présent ils devaient trouver une solution dans l’urgence. Envers et contre tout, fuir. Elle devait fuir. Sayid savait. Ses premiers mots pour elle, il les voulait heureux, rassurants :
‘Il n’y a pas de fin… pas pour l’instant.’ Nadia le fixa dans le blanc des yeux. Elle pensait d’abord à une allusion à leur éternelle histoire, mais alors pourquoi cette précision temporelle ? Et pourquoi ce sourire, vrai, sincère, rieur, qu’elle ne lui avait jamais connu ?

‘ « Pressez le bouton rouge en cas d’extrême urgence. Simulation d’autodestruction. » C’est ce que j’ai lu dans un manuel, que j’ai trouvé dans une sorte de salle de commandement.’ Moue non moins dubitative de Nadia. Sayid lui résuma alors la situation :
‘…et quand je suis arrivé dans cette salle des machines, je me suis rendu compte que l’ouverture des gaz, et des cellules, y étaient notamment concentrées, ainsi que quelques écrans de contrôle. C’est là que je t’ai aperçue. Salle numéro 2, dite d’exécution. A priori, tout laisse à penser que nous ne sommes que deux ici….
‘…et tu m’as libérée !’, acheva-t-elle, infiniment reconnaissante (et cela se remarquait à son expression). ‘Je n’ai pas osé t’interrompre, mais… quelles étaient ces paroles de Beckett à ton départ ?’ Sayid inspira à fond, sembla hésiter puis se lança :


‘Vous en savez trop.

L’Ile ne laisse pas partir…’

[To be continued...]

Toute ressemblance avec un bouton existant ou ayant existé est purement fortuite.

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Dernière édition par Zurabinho le Mer 08 Nov 2006 - 13:45, édité 1 fois.

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MessagePosté: Mer 30 Aoû 2006 - 11:11 
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Bravo pour cet épisode Zurabinho :supermegatop:
Les retrouvailles entre Nadia et Sayid sont bien sympas et j'avais vraiment l'impression de retrouver la Nadia qu'on avait vu dans la saison 1 en lisant ses dialogues. Bref, que du bon, j'attends la suite.

Voici la suite de Shannon

Chapitre 2- Les larmes de l'île (partie 5)

Lorsque Shannon rouvrit les yeux, elle ne sut pas combien de temps elle avait dormi mais elle était à la fois trempée d’eau et de sueur. Elle ne le vit pas tout de suite, mais le monstre se trouvait toujours face à elle. Shannon ne sut pas tout de suite qu’il s’agissait de la chose qui avait entre autre mangé le co-pilote puisque tout ce qu’elle vit était une étrange fumée noire. Le cœur de Shannon cessa de battre à tout rompe mais il ré accéléra de plus belle quand la fumée s’approcha un peu plus d’elle. A ce moment, Shannon n’avait plus aucun doute : le monstre et cette étrange fumée ne faisaient qu’un. Shannon cria et entendit soudain un bruit sourd, comme si une voix d’outre-tombe venait de crier. A ce bruit, la fumée se figea. La pluie torrentielle qui s’abattait devient plus forte qu’elle ne l’était déjà. Sans que Shannon ne sache pourquoi, la fumée repartit aussi rapidement qu’elle était venue, laissant Shannon seule, attachée à son arbre. La pluie s’arrêta aussitôt.



Quelques temps plus tard (Shannon aurait été incapable de dire combien de temps il s’était déroulé depuis que la fumée avait disparue), la jeune femme entendit des voix sur sa gauche. Shannon reconnut celle de l’agent Brody et distingua deux autres voix différentes, qui lui étaient cependant inconnues. Shannon criat :
« Au secours ! Venez m’aider ! Je suis attachée à un arbre !
Après seulement quelques secondes, Brody et deux de ses hommes arrivèrent auprès de Shannon.
-Dieu soit loué, fit Brody, on vous croyait morte…
L’un des hommes de Brody coupa les liens qui empêchaient Shannon de se mouvoir. Cette dernière fut ainsi libéré mais ressentit malgré tout des courbatures tout le long du corps. L’agent Brody la fit s’asseoir et lui tendit une gourde d’eau qu’elle but avidement.
-Que s’est-il passé ? Demanda Brody. On a trouvé des cadavres au camp et…
-C’était Ed’, fit Shannon.
-Ed’ ??? De qui s’agit-il ?
Shannon se rappela que l’agent Brody ne l’avait jamais vu.
-Je vous raconterais tout ça au camp.
-Très bien. »



Shannon sortit de la tente de l’agent Brody. Elle venait de lui raconter en détails ce qui était arrivé, depuis sa première rencontre avec le terrible chasseur jusqu’à l’arrivée du FBI auprès d’elle. Shannon avait cependant volontairement omis de parler de Dana et de tout ce qui l’entourait. Lorsqu’elle sortit de ses pensées, Shannon vit que Sebastian arrivait vers elle en courant.
« Est-ce que tout va bien ? Demanda t-il.
-Ca pourrait aller mieux. Le principal est que je sois en vie.
-Si j’avais su, fit Sebastian, je serais resté au campement et…
-… et Ed’ t’aurait très probablement tué, termina Shannon.
Sebastian ne répondit rien et changea de sujet.
-Alors…… Qu’est ce que tu vas faire ?
-Pardon ?
-Je veux dire, tu as été agressée, enlevée… presque séquestrée…
-L’agent Brody m’a confié qu’un hélicoptère venait demain matin. Je vais partir avec…… et je pense aussi que Brody souhaite que tu le prennes également…
-Ok.
-Dire que je vais passer une dernière nuit sur cette île, fit Shannon.
-Je…… hem… Les agents ont… ils ont pas retrouvé le cadavre de Ed’……
-Quoi ?!
-Si tu veux, je pourrais passer la nuit dans ta tente… N’y vois rien de pervers ou quoi que ce soit mais…
-Si tu veux, fit Shannon en souriant.
-Ce sera juste pour… pour te protéger si le chasseur refait mystérieusement surface. »
Sebastian laissa Shannon seule et se rendit en direction de la tente où on l’avait provisoirement installé. Au fond d’elle, Shannon savait qu’Ed’ était bien mort.



Le lendemain, Shannon se réveilla dans sa tente et constata que l’île n’avait pas décidé de l’achever juste avant son départ et qu’elle était toujours en vie. Shannon remarqua que Sebastian était déjà sortit. Elle descendit de son lit de camp et enfila un jean et un tee-shirt. Elle sortit ensuite de sa tente et se dirigea auprès de Rebecca, qui buvait un café. Shannon s’assit à coté d’elle.
« Alors, fit Shannon pour engager la conversation, vous avez trouvé des trucs sur l’ours polaire ?
-Pas encore. Il va sûrement nous falloir plusieurs jours pour faire de réelles découvertes.
-Vous restez encore sur l’île ?
-Oui. On m’a raconté ce qui vous est arrivé hier. J’ai passé du temps seule avec Ed’ et je ne me suis aperçu de rien. Il avait l’air parfaitement sain d’esprit. Avec le recul, c’est vrai qu’il posait beaucoup de questions sur vous… J’aurais du me méfier.
-Ce n’est rien, fit Shannon. »
Après un petit-déjeuner de fortune et une douche salvatrice, Shannon attendait l’hélicoptère sur la plage. A ses cotés se trouvait Sebastian, ainsi que les deux fossoyeurs et leur boîte contenant ce qu’il restait de Boone. Un bruit de moteur attira l’attention de Shannon et elle vit au loin que l’hélicoptère arrivait. Shannon sourit en pensant qu’elle ne mettrait plus les pieds sur l’île, même pas pour le FBI. Elle décida de jeter un dernier coup d’œil vers l’épaisse jungle où elle avait marchée plus d’une fois après le crash de l’avion. Ce qu’elle vit la fit frémir. Dana la regardait et des larmes coulaient le long de ses joues. Shannon détourna le regard et posa ses yeux sur Sebastian, qui la regardait en souriant.
« Qu’est-ce que tu vas faire une fois que tu seras de retour aux Etats-Unis ? Demanda t-il.
-Je crois que je vais continuer à bosser un peu pour le FBI, en attendant de trouver un emploi n’ayant aucun rapport avec l’île. Et puis je vais donner une interview.
-Ah bon ? On t’a fais des propositions ?
-A vrai dire, je pensais que je pourrais te donner une interview exclusive à propos de mon retour sur l’île…
-Je… je ne sais pas quoi dire…
-Tu m’as bien dit que cet article sur cette île était celui de ta dernière chance, non ?
-Oui mais…
-Tu as perdu tout ton matériel et tu n’as rien sur cette île… à part moi et mon histoire.
-Eh bien… Merci beaucoup, je te revaudrais ça.
-De rien, fit Shannon »
Le moteur de l’hélicoptère se faisait entendre de plus en plus. Shannon leva les yeux au ciel et vit que l’engin était au dessus d’eux.
« Enfin, pensa t-elle, une seconde délivrance. »


J'ai écrit cet épisode assez rapidement et après l'avoir relu, j'ai pris conscience que j'aurais finalement pu faire ce second chapitre 2 en seulement 4 parties. Le chapitre trois sera probablement le dernier du retour à la réalité de Shannon et sera peut-être en 4 parties.


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MessagePosté: Mer 30 Aoû 2006 - 21:23 
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Merci pour tes compliments Mr Rousseau :wink:

Alors comme çà Shannon est Back to Reality pour la 2eme fois ? Je crois qu'elle allait pétér un cable là :mrgreen: J'aime l'apparition de la fumée, comme quoi on peut introduire des éléments de la saison 2 dans le Retour (même si on la voit déjà furtivement dans Exodus), du moment que ce n'est pas un spoiler. Enfin bon il peut encore arriver quelque chose, elle est toujours sur l'Ile...

... Brody ! Je sors d'un visionnage du Pianiste, çà devait être prémonitoire !

J'aime bien aussi la concrétisation du titre de la partie, et la proposition à Sebastian est pleine de bon sens (on le reverra je suppose :mate: )

:bravo:

PS : j'ai actualisé légèrement le site, voir le lien en noir dans ma signature, on sait jamais, si quelqu'un venait à passer :ange:

Edit : la suite, pour Rousseau :wink: Je vais regrouper ces 2 parties, qui n'auraient pas du être séparées.

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Episode 6 – Destins croisés (Partie 2)

Lieu : ‘’Ile souterraine’’

Les mines s’étaient tout à coup faites graves, et la tension palpable : le mot avait été lâché. Pour une fois, il l’avait mise totalement de côté, ‘’l’Ile’’, mais elle ne pouvait ne pas remonter à la surface, comme la mauvaise herbe émerge perpétuellement d’un morne jardin. Et Nadia ? Qu’en avait-elle su ?

‘Tout ce qu’il m’a été donné de savoir’, répondit-elle, d’un ton étonnamment amusé, reprenant avec Sayid la remontée, tandis que le bruit factice semblait fatiguer.
‘Un jour, j’ai allumé mon poste de télévision. On annonçait une disparition d’avion. Une disparition, c’est rare, mais alors quand une vedette est impliquée, les médias en profitent…’
‘Une vedette ?’
‘Un ‘’Charlie Pace’’, membre d’un groupe de rock connu…’ Sayid sourit. Charlie, jeune homme fragile et un peu paumé. Charlie et sa guitare…
‘En plus d’une criminelle recherchée par les services de police. Les noms des disparus ont défilé, et quand j’ai vu le tien… je me suis sentie mal.’ Elle avait, elle aussi, retrouvé un ton plus enjoué, heureux, mais qui restait concentré, lucide, sûr, un brin mélancolique. Sayid l’admirait, à présent. Nadia possédait cette assurance, cette aisance dans les mots, dans les gestes, les expressions, qui lui manquait à lui, et qui lui permettait à elle, quoiqu’il advienne, de viser juste, de faire mouche. Sayid se sentait alors infiniment petit, ridicule, comme le garçon autrefois poussé dans la boue, face à cette volonté, cette force de caractère, lui qui avait été homme digne de confiance sur l’Ile. Il était impuissant, livré tout entier à Sa volonté, à Son irrésistible charme. Sayid se souvint : en Irak, il avait suivi son jeu. Et il l’avait libérée. Sauvée de l’exécution, libérée de ces murs sombres, mais également de lui . Car l’ex-tortionnaire n’avait alors pas pu partir. Il se remémora ses mots, implacables de sang-froid et de raison : ‘’déserteur’’, ‘’ils tueront ma famille’’ . Quand la balle de Sayid avait perforé sa jambe, il l’avait donc libérée, et cette évidence, qui à nouveau effleurait son esprit : elle en avait aimé un autre, et ne l’avait de toute manière pas attendu comme lui l’avait poursuivie. Pas d’alliance au doigt, mais il se souvenait. A-t-il pu faire le mauvais choix ? N’aurait-il pu tenter de l’accompagner, essayer, s’engouffrer dans la brèche tant qu’elle était à sa portée ? Pure folie. Non, c’était honteux d’y avoir pensé. Autant d’égoïsme. Tout allait bien à présent.

‘Sayid ?’ Nadia s’était perdue dans ses pensées, elle aussi, mais pas dans ce labyrinthe, qui n’en était pas vraiment un : fait de montées peu abruptes et même de descentes, il ne connaissait pas d’embranchements, excepté celui qui les avait réunis. Sayid était assailli par une foule de sentiments contradictoires , lui qui avait pourtant tant de fois vécu cet instant par procuration. Il l’écoutait, tout de même. Il tenait trop à elle. Et il tenait à savoir.
’Le lendemain, je n’étais pas dans mon état normal. José, mon fiancé, l’a remarqué.’ Elle arrêta sa phrase là, comme si le seul but de cette dernière avait été de révéler cette liaison, sans émotion particulière, de manière exclusivement informative.
‘Je l’ai rencontré il y a un an et demi de cela. J’ai construit une nouvelle vie, loin de tout, loin du passé. Loin de toi, Sayid.’ Celui-ci observa son air neutre devenir coupable, il savait qu’elle tenterait de l’attendrir, et comment elle s’y prendrait. Et elle y arriverait sans doute, car lui savait qu’il ne pourrait pas résister.
‘C’est donc çà, nous nous retrouvons dans cette vie. Je te l’avais écrit. C’était soit maintenant, soit dans l’autre vie.’ Nadia ne savait vraisemblablement plus quoi dire. Elle expliqua qu’elle voulait prononcer cette phrase, significative, témoignage qu’elle n’avait pas oublié. Que le souvenir était encore brûlant, douloureux comme une cicatrice à vif et jamais refermée. En vérité, Sayid se vit décrire parfaitement son mal, mais ne savait pas, ne savait plus, s’il fallait penser qu’il s’était appliqué à Nadia. Elle avait laissé l’émotion la submerger, en lui promettant qu’elle aurait préféré la dire à un autre moment, plus propice.

‘Continue, je t’en prie.’ Sayid n’avait pas été dur . Il ne montra pas ses sentiments, mais il était vaincu. Par la fulgurance sournoise de la douleur de l’aveu concret, d’une part. Par l’attitude désemparée, et désemparante, de Nadia, de l’autre. Mais elle se souvenait, sans inscriptions au dos d’une vieille photo pour le lui rappeler, et c’était pour Sayid l’excuse qui le faisait accepter tout ce qu’elle lui annoncerait en cet instant.

Sur ces entrefaites, alors qu’ils venaient de s’engager dans un long et étroit corridor, une lumière lointaine semblait annoncer l’approche du retour, de l’autre côté de celui-ci. Mais Sayid n’y prêtait guère attention. Nadia marmonna alors :
‘Je me suis servie de toi.’ Ils marchaient d’un pas régulier, et le halo se faisait plus significatif, sous leurs yeux. Sayid l’avait enfin remarqué. Elle éleva la voix :
‘Tout ceci, cet enlèvement, ces contretemps, ce n’était évidemment pas prévu. Mais quand ils m’ont appelé, peu après votre sauvetage, je me suis livrée aux agents du FBI. Sayid, tu n’as décidément pas changé. Tu haïssais les Etats-Unis, tu ne jurais que par le régime de ce dictateur de Saddam ! C’est toujours le cas, n’est-ce pas ? Quand il a été renversé, le seul point d’attache que tu aies trouvé, c’était donc moi ? En restant, quand je suis partie, tu as tout perdu ! Tu aurais pu au moins aller au bout de tes idées, me faire exécuter ! J’ai reconstruit une existence aux Etats-Unis, Sayid, et peu importe finalement que tu soies encore entre les mains de ces fils de dictateurs qui continuent la guerre, ou que tu n’en sois plus. Je ne tiens pas à gâcher ma vie, aussi vais-je te livrer à la police fédérale, dès qu’on sera sortis d’ici. Et encore, je pourrais te donner au FBI. Mais je pense que tu as besoin de temps pour préparer tes réponses aux interrogatoires des services secrets.’ Ils étaient parvenus au bas d’une petite échelle métallique, pleins feux pour eux, après cette relative obscurité de trente jours. Lorsqu’ils furent sortis (tout contre un hangar désaffecté, qui ressemblait à tant d’autres), le soleil était pourtant rasant. Sayid ne bronchait pas. Le ton sec et monocorde, et ce discours qu’il avait à peine la force de comprendre. Il se savait innocent, et n’ignorait pas la prime grasse qu’elle avait du recevoir de la part du FBI pour l’occasion. Surtout, tel un boxeur saoulé de coups, il était KO. Il abdiquait. Tandis que Nadia composait le 9-1-1, lui se persuadait que son cas était loin d’être désespéré, qu’il allait bien finir par lui prouver, qu’elle saurait bientôt, qu’elle serait désolée, et qu’ils se retrouveraient. En résumé, il ne voulait pas croire que la femme qu’il avait en face de lui était Nadia, et si ce n’avait été la phrase répétée devant lui, il aurait douté un instant avant de revenir à la raison. Et puis, au fond de lui, l’air pur du soir à nouveau humé ne lui fit perdre de vue que, de toute façon, son intérêt était de se soumettre, qu’il pourrait se défendre en temps voulu.

---

Quand les voitures de patrouille, floquées de gyrophares hurlant à tout va, déchirèrent le crépuscule de la grande plaine où se trouvaient les deux rescapés, et se dirigèrent vers le lieu décrit par Nadia, celle-ci eut (malgré elle ?) un regard désolé pour Sayid. Quel était le fond de sa pensée ?
‘A terre ! Les mains en évidence ! Voilà ! Juan, tu l’as en main ?’
‘Vous avez le droit de garder le silence. Dans le cas contraire tout ce que vous direz pourra être utilisé contre vous devant un tribunal. Vous êtes arrêtés pour détournement d’avion, et pour le meurtre de l'officier de police José Hernandez.’


[To be continued... and arrested soon :wink:]

Le dernier épisode devrait vite arriver maintenant, j'espère qu'il sera mieux que ces derniers.

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Dernière édition par Zurabinho le Mer 08 Nov 2006 - 13:47, édité 1 fois.

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MessagePosté: Jeu 21 Sep 2006 - 17:37 
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Encore un bon épisode qui donne envie de savoir la suite. Il me semble mal barré Sayid. Mon coté "ils se retrouvèrent et eurent beaucoup d'enfants" m'avait naïvement laissé penser que tout se passerait bien entre Sayid et Nadia et qu'elle l'aurait attendu (comme Pénélope avait attendu Ulysse :rire: ). Du coup j'ai été vraiment surpris, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle le dénonce :shock: . Enfin bref, c'était que du bon, j'attends la suite (et la fin si j'ai bien compris).

Pour Shannon, nouveau chapitre (le dernier) qui sera en plusieurs parties (je ne sais pas encore combien).

Chapitre 3- Le tueur (partie 1)

Shannon sortit de l’église aux cotés de Sebastian. Ce dernier alluma une cigarette :
-Tu vois, fit-il à Shannon, cela ne s’est pas si mal passé.
-Normal, ma belle-mère ne m’a pas du tout adressé la parole.
Shannon et Sebastian venaient à l’instant d’assister à la cérémonie religieuse précédant la mise en terre des restes de Boone. Ne voulant pas se faire remarquer par sa belle famille, Shannon et Sebastian s’étaient installés tout au fond de l’église. La mère de Boone avait cependant la mauvaise habitude de regarder tout autour d’elle quand elle entrait dans un lieu quelconque. Elle n’avait donc pas manqué de voir que Shannon était venue adresser un dernier au revoir à son demi-frère. La cérémonie s’étant terminée, Shannon et Sebastian étaient les premiers à être sortit de la paroisse. Ils assistaient maintenant au défilé de la belle famille de Shannon. Cette dernière ne manquait d’ailleurs pas de commenter les différentes personnes qui sortaient.
-Elle, c’est une des deux sœurs de ma belle mère. Elle a toujours été sympathique avec moi… mais je la soupçonne d’éprouver de la gentillesse pour moi uniquement parce qu’elle sait que j’ai découvert qu’elle trompait son mari.
-Toi alors, fis Sebastian, tu es incorrigible.
-Je pourrais la faire chanter, proposa Shannon en rigolant.
-Le FBI ne paye pas assez ?
-J’envisage d’arrêter de travailler pour eux.
-Quoi ? C’est une blague, non ? Et les privilèges que tu as grâce au fait que tu travailles avec eux ?
-Ce n’est finalement pas un travail en soi… Je ne me charge pas réellement des affaires traitant de l’île. L’agent Summers s’occupe de tout et quand il a besoin d’éclaircissement, il me demande mon aide. Mais je suis quasiment incapable de répondre à ses questions…
-Pourquoi ça ?
-Je crois que je ne connais pas aussi bien l’île…… Il y avait d’autres survivants qui avaient arpentés l’île en long, en large et en travers et qui la connaissaient bien mieux que moi. Une fois encore, je suis inutile.
Shannon se tut. Sebastian la prit dans ses bras.
-Tu n’es pas inutile… Je te rappelle que c’est grâce à toi que j’ai toujours mon poste au journal… Sans ton interview, je serais au chômage à l’heure qu’il est.
-Tiens… Voilà la Reine Mère, fit Shannon en ignorant la dernière remarque de Sebastian.
Mme Carlisle descendait d’une manière majestueuse les marches de la paroisse. Le cercueil suivait, portés par quatre cousins de Boone.
-Je rêve… A ce que je vois, elle continue toujours de dilapider mon héritage ! Tu as vu le cercueil ? Il a du coûté une fortune !
-Je la comprends… Elle veut ce qu’il y a de mieux pour son enfant.
-Allons nous en, fit Shannon.
-Tu ne veux pas assister à la mise en terre ?
-Pour moi, l’enterrement de Boone a déjà eu lieu il y a maintenant plus de deux mois.
-Mais le contexte était différent…
-Oui… Mais sur l’île, j’ai assisté à l’enterrement de mon frère entouré de gens que j’appréciais. Ce qui n’était pas le cas aujourd’hui. Tu es garé loin ?
-Et moi, tu ne m’apprécies pas ?
-Tu as très bien compris ce que je voulais dire.
Shannon s’apprêta à embrasser Sebastian mais ils furent interrompus par le Révérend Williams, qui courait vers eux. Arrivés auprès d’eux, il s’arrêta et repris son souffle.
-Que se passe t-il ? Demanda Shannon.
-Je voulais vous voir, Mlle Rutherford… Vous ne venez pas avec nous au cimetière ?
-Non… mais je repasserais sûrement dans quelques jours pour me recueillir sur la tombe de Boone…
-Ah ! Bon…… Quand vous viendrez, vous pourrez venir me voir ? Je devrais vous parlez de quelque chose…
-Vous ne pouvez pas le faire maintenant ?
-J’ai un enterrement à terminer Mlle Rutherford. Vous voulez que je prenne rendez-vous avec vous ?
-Oh non, fis Shannon, je ne tiens jamais mes rendez-vous, mieux vaut que je vienne à l’improviste sinon vous ne me verrez jamais.
-Bien… Alors à la prochaine… Mais ne tardez pas trop quand même !
Le révérend repartit en courant pour rattraper les gens se rendant à pied vers le cimetière. Shannon et Sebastian partirent en direction du parking où était garé leur de voiture.
-Qu’est ce qu’il peut bien avoir à te dire de si important ?
-Je n’en ai strictement aucune idée… Ca a peut-être un rapport avec ma belle-mère… je l’ai vu lui parler juste avant qu’on entre à l’église. »
Sebastian et Shannon montèrent en voiture. Le jeune homme mit le contact et sortit du parking.



Shannon travaillait dans le petit bureau qu’on lui avait donné quand l’agent Summers fit irruption dans la pièce. L’agent Summers était le collègue de l’agent Brody. Ce dernier ayant choisis de rester sur l’île, Logan Summers assurait l’intérim et prenant Shannon sous son aile. Cette dernière préférait d’ailleurs Summers. Il avait un charisme que l’agent Brody n’avait pas et Shannon avait vraiment l’impression de collaborer avec le FBI quand elle travaillait avec Summers, ce qui n’avait jamais été le cas pendant sa courte collaboration avec Brody. Ce matin là, Shannon travaillait sur une étrange épidémie véhiculée par l’un des survivants. Toute la famille de ce dernier avait développé une forte fièvre qui s’arrêtait brusquement pour laisser place à des vomissements incessants. Summers avait chargé Shannon de retrouver tous les gens ayant côtoyé ce survivant car, même si la maladie qui touchait l’entourage de cet homme n’était heureusement pas mortelle, il était préférable qu’ils soient observés par un médecin. Shannon était d’ailleurs en train de téléphoner à la banque où le survivant travaillait quand Summers avait fait irruption dans son bureau. Il lui intima l’ordre de raccrocher et Shannon s’exécuta.
« Que se passe t-il ?
-Je vous mets sur une autre affaire. Quelqu’un va vous remplacer pour celle dont vous vous chargez en ce moment.
-J’espère que ce que vous allez me donner est beaucoup moins barbant que passer des coups de fil afin d’essayer de retrouver toutes les personnes ayant côtoyé Tommy Wallace.
-Oh ça oui. Vous vous souvenez de Peter O’Malley ?
-C’était un homme d’origine irlandaise qui avait lui aussi eu la chance de survivre au crash.
-Tout à fait. Il avait disparu depuis quelques jours et… on l’a retrouvé.
-C’est super ! S’exclama Shannon.
-Sauf qu’il est mort.
Le sourire de Shannon s’effaça aussitôt.
-C’était un de vos amis ? Demanda Logan.
-Non… Mais ça fait toujours :biz:arre d’apprendre qu’un homme avec qui vous avez passé plus de 40 jours vient de mourir…
-Surtout qu’il n’est pas mort naturellement. Mlle Rutherford, nous vous avons caché des choses.
-Pardon ?
-Le FBI ne voulait pas vous mêler à cette triste affaire mais Mr O’Malley n’est pas le premier que nous avons découvert. Il y a une semaine, un premier cadavre a été retrouvé… un certain Warren…
-… Morris, termina Shannon.
-C’est cela. Et nous sommes également toujours sans nouvelles de Lisa Peterson.
-Mon Dieu…
-Si nous vous avons caché tout cela, c’était pour ne pas vous affecter… mais il est impossible que l’on vous tienne plus longtemps à l’écart.
-En quoi pourrais-je vous être utile ?
-Je vais me rendre sur les lieux où l’on a découvert le cadavre de Peter O’Malley. Je ne tiens pas à ce que vous m’accompagniez puisque cela n’est pas très beau à voir. Pendant que je serais absent, j’aimerais que vous lisiez ce dossier.
L’agent Summers posa un épais dossier sur le bureau de Shannon.
-Il contient tout ce que vous avez besoin de savoir sur le meurtre de Warren Morris et la disparition de Lisa Peterson.
-Très bien.
-Il faut que j’y aille. Bon courage.
Logan Summers quitta la pièce. Shannon resta sans bouger pendant quelques secondes, puis elle ouvrit le dossier qu’on lui avait confié.



« Deux meurtres ! S’étonna Sebastian.
Ce dernier et Shannon étaient en train de dîner dans la petite maison du jeune journaliste. Peu de temps après leur départ de l’île, Shannon avait répondu aux questions de Sebastian pour son interview et ils avaient commencés à sortir ensemble. Ce n’était pas encore très sérieux et Shannon n’avait pas encore décidé d’emménager chez Sebastian, mais elle passait quand même tous ses déjeuners et dîner chez lui, ce qui évitait à la jeune femme de cuisiner.
-Et probablement trois. Le FBI pense que Lisa est elle aussi morte et qu’ils n’ont simplement pas retrouvé son cadavre.
-Il y aurait un type qui s’attaquerait aux survivants du vol 815 ?
-Apparemment. Summers m’a téléphoné pendant que je lisais le dossier, le mode opératoire est le même pour les meurtres de Warren et Peter.
-Tu devrais rester ici ce soir.
-Non, ça va aller. Le FBI y a pensé avant toi et j’ai deux agents qui me suivent depuis la découverte du second meurtre.
-Dans les films, les agents du FBI chargés de protéger quelqu’un se font toujours avoir par le tueur…
-Sebastian… On n’est pas au cinéma, ils savent ce qu’ils font.
Sebastian se leva et débarrassa la table.
-Tu pourrais quand même passer la nuit ici, non ?
-Je travaille demain et mon appartement est plus près des locaux du FBI que le tien. De plus je dois voir Nicole Potter à mon hôtel ce soir.
-Qui ça ?
-Une vieille femme qui habite dans la ville où vit ma belle-mère. Je la connais depuis que… depuis que mon père s’est installé avec ma belle-mère en fait.
-Et qu’est ce qu’elle te veut ? Demanda Sebastian en mettant les assiettes dans le lave-vaisselle.
-Je n’en sais rien, elle a quelque chose à me dire apparemment. C’est tout ce que j’ai pu décrocher comme information quand je l’ai eu au téléphone.
-Décidément, le révérend, maintenant elle. Tout le monde veut te parler en ce moment !
-Tiens c’est marrant. Cette femme, Mme Potter, est justement l’une des plus ardentes bénévoles travaillant à la paroisse du révérend.
-Tu crois que c’est une coïncidence ?
-Peut-être pas, il est possible que Mme Potter me dise ce que le révérend voulait me dire, sur la demande de ce dernier.
-Tu dois la voir à quelle heure ?
-22heure 30. C’est l’heure à laquelle elle finit de travailler. Je vais d’ailleurs devoir y aller, c’est dans une heure.
Sebastian s’approcha de Shannon et l’embrassa.
-A demain, dit-il.
-A demain. »
Shannon se dirigea vers l’entrée et mit son manteau. Elle sortit dehors et monta en voiture quand elle vit qu’elle avait un message sur son portable. C’était un message de Mme Potter annulant leur rendez-vous. Shannon ressortit donc de voiture et retourna à l’intérieur de chez Sebastian. Ce dernier était affalé sur son canapé, à zapper sur les chaînes de télévision. En voyant Shannon, il n’eut pas l’air surpris.
-Tu as oublié quelque chose ?
-Je crois que je vais pouvoir passer la nuit ici finalement. »

(à suivre)


PS : Bravo pour le site Zurabinho, je n'y était pas allé depuis un bout de temps et je vois qu'il y a du changement.


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MessagePosté: Dim 24 Sep 2006 - 13:16 
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Localisation: Bermuda Love Triangle
Merci MrRousseau !

J'ai adoré ton épisode... le fait qu'on ait démarré une nouvelle intrique avec le tueur, la situation avec Seb, l'utilisation des persos secondaires de l'île... bref pour l'instant je dis rien mais j'attends la suiiiite avec impatience :mrgreen: :wink:

(et puis tes dialogues sont toujours aussi excellents !)

Edit : Voila a supprimé le site, il reviendra d'ici peu sous une nouvelle adresse : http://retouralarealite.site.voila.fr avec de meilleurs titres VO et peut-être du nouveau :wink: (enfin, écrit il y a quelques années...)
Enfin, je ne comprends pas exactement ce qu'il se passe en fait, les pages semblent être restées mais les liens non, c'est :biz:arre :gratte:

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Dernière édition par Zurabinho le Dim 22 Nov 2009 - 15:13, édité 2 fois.

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MessagePosté: Dim 24 Sep 2006 - 23:40 
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Inscription: Ven 05 Aoû 2005 - 04:56
Messages: 1132
Localisation: En partance pour la Bretagne
:wha:
Deux très bons épisodes Zura et Mr Rousseau.
Très fluides, agréables à lire, pleins de surprises. Thaaaanks.
Please la suite... :wink:

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